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le « moral zéro » des commerçants après le retour des émeutiers du 1er-Mai

RAPPORTS – Depuis la réforme des retraites, la dégradation du centre-ville s’est apaisée. La dégradation de plusieurs vitrines mercredi a surpris certains dirigeants.

Le Figaro Nantes

Windows toujours fissuré ; des panneaux de bois installés pour bloquer temporairement les portes enfoncées ; des lettres manquantes sur l’enseigne d’une célèbre chaîne de cafés… Au lendemain de la Fête du Travail, certaines façades du centre de Nantes portent encore les stigmates de la manifestation de la veille. Le 1er mai, des casseurs ont violemment attaqué certains magasins. « Tags sur le parcours et vitres brisées d’un supermarché et d’un magasin de vêtements »rapporte la préfecture de Loire-Atlantique à Figaro24 heures après les faits.

Vêtements volés

Parmi les victimes, une partie de la devanture du magasin Bershka a été entièrement détruite. Jeudi matin, certains salariés appelés exceptionnellement plus tôt ont été choqués de retrouver des couteaux et des gants, témoignant de la brutalité de la scène. Dans des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, des individus ont été vus en train de jeter des vêtements dehors. Alors que tout a été remis en ordre, les clients ont été priés de faire demi-tour en attendant la réouverture.

200 mètres plus loin, Starbucks, maintenant « ÉTOILE…KS » (voir photo ci-dessous) en raison des dégâts, n’a pas été fermée mais les conséquences des dégâts n’en sont pas moindres. Derrière le comptoir, le gérant raconte qu’en plus de la porte à triple vitrage et des vitres supérieures endommagées, des étiquettes « Palestine libre » Et « Ton Latté tuer » ont été découverts. « Ce n’est pas agréable. Nous sommes dégoûtés, nous savons que nous devons tout arranger. Nous avons encore du travail ». Et dire, comme certains voisins : « Si nous avions été ouverts, que se serait-il passé… ». Il est maintenant temps de faire un devis et de remplacer les articles endommagés, avant même de vérifier ce que l’assurance couvre. Mardi, la police est venue leur conseiller de se protéger. Mais ils ne s’attendaient pas à autant de dégâts.

Jeudi matin, le Starbucks du Cours des 50 Otages avait rouvert ses portes.
LT/Le Figaro

Devant les façades vitrées endommagées de PromoCash et du Carrefour Market Feydeau, face aux rails du tramway, le président de l’association des commerçants du centre-ville de Nantes Plein Centre est venu constater les dégâts en milieu de matinée. Un mélange de plusieurs sentiments anime Teddy Robert : « Colère, incompréhension et moral en baisse ». « Cela fait plusieurs mois que nous souffrons d’une météo épouvantable. Et en plus, nous sommes brisés. Notre moral est en berne”déplore-t-il, d’autant qu’un peu plus loin, certains sont confrontés à d’autres problèmes comme la fermeture du pont Anne-de-Bretagne aux voitures. « On espérait que tout se passerait bien »confie le pharmacien, alors que les derniers incidents de cette ampleur remontent à la réforme des retraites. « Autant cassé … C’est le bilan d’une manifestation difficile.

Le Promocash et le Carrefour market de Feydeau étaient également ouverts mais une entrée est temporairement fermée.
LT/Le Figaro

Comme l’année dernière, les commerçants ont pu compter sur un communiqué de la mairesse Johanna Rolland. Ce qui était moins le cas à l’époque des « Gilets jaunes ». « Je condamne avec la plus grande fermeté les dégâts qui ont été commis en centre-ville par quelques casseurs en marge de la manifestation du 1euh peut » a réagi le soir même l’édile socialiste. De quoi faire réagir ses opposants politiques comme Mounir Belhamiti, conseiller municipal et député Renaissance dans le département de Loire-Atlantique. « Que la Justice s’attaque sérieusement à ces anarchistes et que celui qui prétend gérer notre ville cesse d’épargner l’extrême gauche »il a écrit sur X.

« Les excuses continuent d’arriver et les coupables s’en sortent impunément. Pourquoi s’arrêteraient-ils puisqu’il n’y a aucun risque pour eux ?a réagi de son côté l’édile de droite Foulques Chombart de Lauwe, qui a déjà annoncé sa candidature pour 2026. Une déclaration qui fait écho à la demande d’un euro symbolique de la métropole nantaise, après la dégradation de la préfecture recouverte de peinture lors d’une manifestation militante. action.

L’assurance le couvrira-t-elle ?

La séquence de ce 1euh Mai n’est pas sans rappeler des périodes douloureuses, à l’époque de Notre-Dame-des-Landes. Lionel Toussaint, fondateur et gérant de La Miroiterie Nantaise, que Starbucks a notamment appelé à la rescousse ce matin, se souvient de ces années folles. Le spécialiste des lentilles à remplacer avait alors fourni certaines informations « installations temporaires de panneaux de bois, que les clients peuvent remonter à tout moment ». Depuis, il est intervenu suite à d’autres incidents. Il y a deux mois, il a par exemple été chargé de rénover le magasin Uniqlo, endommagé en mars 2023, lors des manifestations contre la réforme des retraites. Si habituellement, la réparation d’une fenêtre feuilletée pour retarder une effraction peut coûter de 2 000 à 4 000 euros, le montant atteint facilement 25 000 euros lorsque les fenêtres sont hautes et qu’il faut sortir une grue.

Bien sûr, les assureurs sont là. Mais cela leur coûte aussi. Le professionnel du remplacement de fenêtres se souvient d’une situation dramatique remontant à l’époque de Notre-Dame-des-Landes : « Il y avait une dame au pied de la cathédrale, sa vitre a été cassée trois fois. Elle a été contrainte d’arrêter son activité.. Au bout d’un moment, la compagnie d’assurance a mis fin à la collaboration en raison de la répétition des dégâts. « Il y a eu des drames. Les grands groupes sont capables de compenser mais pas les petits commerçants ».

Avec la multiplication des dégâts, outre l’image de la Ville, « c’est de plus en plus compliqué d’assurer », confirme Teddy Robert, président de Plein Centre qui regroupe 400 commerçants membres. Une sanction, deux pénalités… Au bout d’un moment, il entend des histoires de commerçants, pris pour cible à plusieurs reprises par des casseurs, confrontés aux refus des assureurs. Sans parler des prix qui peuvent augmenter dans certaines zones. Un assureur nantais, pas surpris par ces pratiques même si cela varie d’un contrat à l’autre, regrette surtout que ceux qui commettent ces actes restent souvent impunis. Les punis sont les innocents, c’est-à-dire les exploitants et les propriétaires. « C’est le monde à l’envers ». mercredi 1euh En mai, à Nantes, sur les cinq interpellations, trois ont été placées en garde à vue.

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Cammile Bussière

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