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Les députés de gauche déposent une première motion de censure contre le gouvernement Michel Barnier

Cette motion de censure, qui sera examinée mardi prochain, intervient trois jours après la déclaration de politique générale du Premier ministre.

La première motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, signée par 192 députés du Nouveau Front populaire, a été déposée ce vendredi 4 octobre, et sera défendue mardi après-midi par le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.

« L’existence de ce gouvernement, dans sa composition et ses orientations, est une négation du résultat des dernières élections législatives », affirme la motion, qui a très peu de chances d’être adoptée, le Rassemblement national ayant indiqué qu’il ne voterait pas. pour ça.

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Pour les députés du Nouveau Front populaire, « le Président de la République aurait dû nommer à Matignon la personnalité proposée par le Nouveau Front populaire, la coalition ayant remporté le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale. Il appartient ensuite à cette personnalité de proposer un gouvernement au Président de la République et chercher à construire des majorités texte par texte ».

« Deuxième motif de censure » avancé, « les orientations politiques du gouvernement Barnier », notamment le refus de l’exécutif de revenir sur la réforme des retraites de 2023, et des textes budgétaires qui s’annoncent comme « les plus austères de ces vingt-cinq ». années. »

« Dénoncer le non-respect de la tradition républicaine »

Par ailleurs, « Michel Barnier semble se contenter de paroles creuses sur la défense de l’environnement et du climat », accusent les députés socialistes, communistes, écologistes et insoumis.

« Voter cette motion de censure, c’est dénoncer le non-respect de la tradition républicaine avec la nomination de Michel Barnier à Matignon ; c’est préserver notre modèle social ; c’est sanctionner un gouvernement qui reprend les concepts et le vocabulaire de la extrême droite ; c’est enfin protéger l’État de droit, qui est un principe intangible », conclut le texte, en allusion aux propos du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) qui ont suscité un tollé.

« L’État de droit n’est ni intangible ni sacré », a déclaré la semaine dernière Bruno Retailleau, ajoutant que « la source de l’État de droit, c’est la démocratie, c’est le peuple souverain ».

La députée RN Laure Lavalette a réaffirmé jeudi que le RN ne voterait pas pour le texte de gauche. « Je pense que la situation est suffisamment grave pour ne pas censurer d’avance ce gouvernement. Nous allons, j’allais dire, donner une chance au produit (…) nous ne pouvons pas ajouter le chaos comme vous le faites. » a-t-elle déclaré sur le plateau de France 2, face aux responsables du NFP.

La motion pourrait cependant être votée au-delà des bancs de la gauche, par des députés non inscrits, du groupe Liot (indépendants) ou encore du camp présidentiel.

Cammile Bussière

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