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Les croisiéristes à destination de Mykonos et Santorin devront payer 20 euros


Parmi les 32,7 millions de touristes qui ont visité la Grèce l’année dernière, un sur dix s’est rendu sur l’île de Santorin.

La Grèce va imposer une taxe de 20 euros aux croisiéristes faisant escale dans les îles très prisées de Mykonos et Santorin, a annoncé dimanche 8 septembre le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Santorin, escale incontournable des croisières en Grèce pour ses célèbres couchers de soleil, est proche de la saturation et les autorités envisagent d’en restreindre l’accès.

« La Grèce n’a pas de problème structurel de surtourisme. Elle a un problème dans certaines destinations, certaines semaines ou certains mois de l’année. »a commenté Kyriakos Mitsotakis, lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre d’une foire internationale. « L’industrie des croisières a mis la pression sur Mykonos et Santorin, donc le tarif sera de 20 euros »a-t-il ajouté sans préciser quand cette mesure entrera en vigueur.

En 2023, quelque 800 navires de croisière ont transporté 1,3 million de passagers sur l’île de Santorin, où vivent seulement 15 500 personnes, selon l’Association des ports grecs. Sur les 32,7 millions de touristes qui ont visité la Grèce l’année dernière, environ 3,4 millions – soit un visiteur sur dix – se sont rendus à Santorin.

Des quotas à l’étude

Le Premier ministre entend « intervenir sur le nombre de navires arrivant à destination en même temps »jugeant cela nécessaire « mettre un frein aux îles où l’on considère que les limites des infrastructures sont testées »Dans une récente interview accordée à l’AFP cet été, la ministre du Tourisme Olga Kefalogianni a déclaré qu’il était nécessaire d’établir « quotas »les autorités locales ayant déjà fixé une limite de 8 000 croisiéristes par jour à Santorin pour l’année prochaine. « Il est impossible pour une île comme Santorin… d’avoir cinq navires de croisière arrivant en même temps »le ministre du Tourisme avait estimé.

La Grèce a enregistré des chiffres record l’année dernière, malgré des incendies de forêt meurtriers et une longue vague de chaleur. Kefalogianni estime que 2024 devrait être « une autre année record ».

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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