Le couple n’a plus donné signe de vie depuis leur départ le 16 mars pour une « petite randonnée » à Sao Vicente, sur l’île portugaise de Madère « où ils étaient en vacances » avec leur fille Johanna. C’est elle qui a signalé leur disparition.
Arrêter les recherches
La veille de leur disparition, ils étaient déjà partis faire une randonnée dans le même secteur, et souhaitaient revenir. Ce jour-là, ils n’avaient que deux bouteilles d’eau et un téléphone portable. Ces derniers « ont borné une dernière fois au nord de l’île, sur un périmètre d’une quinzaine de kilomètres. Une zone bien trop vaste pour pouvoir entreprendre des recherches précises », selon les autorités portugaises qui ont mobilisé plusieurs unités maritimes, la Garde nationale et des drones.
Mais les recherches ont dû être suspendues vendredi en raison de conditions météorologiques difficiles. Ils pourraient ne pas reprendre. A moins qu’un nouvel élément ne soit porté à la connaissance des enquêteurs portugais, selon le « Diario dei noticias ».
Des perquisitions ont également été menées à leur domicile de Beaumont-sur-Lomagne. Des téléphones portables et des ordinateurs ont été saisis mais les perquisitions n’ont apporté aucun élément déterminant selon les enquêteurs français qui devaient interroger Johanna vendredi.
« Aucun scénario en tête »
« Les autorités locales ont eu le témoignage d’un commerçant qui a reconnu ma mère vers 15h45/16h, qui a pu donner une direction approximative de l’endroit où ils étaient allés », explique Pauline Pasquier. « Je n’ai pas de scénario précis en tête » même si elle penche plutôt pour la théorie d’une mauvaise chute.
