Les biosimilaires risquent de subir le même sort que les génériques
DÉCRYPTAGE – Le modèle générique est fragilisé par une pseudo-taxe, la clause de sauvegarde.
Le modèle économique des génériques est en difficulté et les fabricants de biosimilaires, leurs homologues biologiques, craignent le même sort. L’année dernière a été une année noire pour le secteur.
La rentabilité des fabricants de médicaments génériques, ces copies de médicaments tombés dans le domaine public, est passée pour la première fois dans le rouge. Alors qu’elle n’était que de 0,3 % en 2021, elle est devenue négative de 1,5 % en 2023.
En attendant, la « clause de sauvegarde », cette pseudo-taxe imposée aux laboratoires pharmaceutiques, a connu une croissance presque inversement proportionnelle. Destinée à éviter un dérapage des finances publiques lié à l’augmentation des dépenses en médicaments, elle s’applique aussi, depuis 2019, aux laboratoires qui commercialisent des génériques et des biosimilaires. Elle représentait 120 millions d’euros en 2021, mais 200 millions d’euros en 2022 et 300 millions…
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