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les bénévoles qui ont participé aux battues et recherches « ont du mal à comprendre »

Les habitants de Vernet qui ont recherché le garçon en juillet 2023 ne comprennent pas comment ses ossements n’ont pas pu être retrouvés lors des recherches organisées au moment de sa disparition.

Qu’est-il arrivé à Émile le 8 juillet 2023 ? Près de neuf mois après la disparition du petit garçon de deux ans et demi, son crâne et ses dents ont été découverts par un randonneur ce samedi 30 mars, à moins de deux kilomètres de la maison de ses grands-parents, où il avait été vu pour la dernière fois.

Interrogés par BFMTV et RMC ces dernières heures, plusieurs habitants du Vernet ayant participé aux recherches du petit ces derniers mois ont fait part de leur incompréhension. L’un d’eux estime que « tout est possible », y compris que les volontaires soient passés à côté du corps d’Emile en juillet.

« Quand on part à la chasse, on est à deux mètres l’un de l’autre (l’un de l’autre, NDLR), mais pour faire le tour d’un buisson, on s’écarte de cinq mètres », se souvient cet habitant.

« S’il tombait dans un buisson, il pouvait échapper à une chasse », explique-t-il, soulignant que les participants à l’enquête n’étaient pas tous forcément des gendarmes ou des militaires.

«C’est un quartier assez accessible»

Cependant, la zone a été « fouillée » selon le maire. «C’est un endroit où les chasseurs, leurs chiens et les résidents passent quotidiennement et où des travaux forestiers étaient effectués à l’automne», a expliqué l’édile, quelques heures après l’annonce de la découverte du crâne du petit garçon. .

« Ce qui est surprenant, c’est que c’est une zone assez accessible », souligne aussi Robert, qui assure que les habitants du village « y vont chercher des champignons » et que les chasseurs « y passent avec des chiens ».

« On a du mal à comprendre comment on a pu rater ça. On se pose vraiment des questions. Pourquoi a-t-on retrouvé ce corps lors du week-end pascal ? On se pose des questions », résume Robert. Mais la nature « reste hostile », souligne Mathilde. « Cet été quand on faisait les chasses, il y avait des endroits difficiles d’accès avec des ronces, des trous, une végétation très abondante. »

« Si on l’a raté, c’est parce qu’on est nul »

Près du Parisien, un autre habitant indique avoir également participé aux perquisitions citoyennes en juillet pour tenter de retrouver Émile. Selon cet individu interrogé par le quotidien, le grand-père du petit garçon se promenait également dans les environs le soir même de la disparition.

«J’étais en compagnie du grand-père d’Émile, sans savoir que c’était lui», raconte l’habitant de Vernet. « Nous avons passé plusieurs heures ensemble, côte à côte, sans presque rien nous dire. Il était presque stoïque. On sentait qu’il le voulait, il n’avait pas peur d’attaquer les buissons. »

« Si on a raté quelque chose, c’est parce qu’on est nul, mais vraiment nul ! il dit.

Sur BFMTV, le porte-parole de la gendarmerie a expliqué ce lundi qu’il y avait « une infime chance » d’avoir raté les ossements d’Emile lors de précédentes fouilles.

« C’est peu probable mais on peut l’envisager », ajoute-t-elle, rappelant les conditions des premières recherches, c’est-à-dire en plein été avec une végétation dense au milieu d’une zone escarpée. Même les caméras thermiques n’ont rien détecté : « Il y avait à ce moment-là des roches, beaucoup d’éléments et de sources de chaleur. »

Les fouilles actuellement en cours permettront peut-être aux gendarmes de retrouver de nouveaux éléments. Après la découverte du crâne, les enquêteurs doivent maintenant déterminer si la mort de l’enfant était accidentelle ou si Émile a été victime d’un meurtre.

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Cammile Bussière

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