Législatives, concurrence des discounters… Vent de morosité pour l’ouverture des soldes
Après avoir été boudées ces deux dernières années par les consommateurs au régime sec, les entreprises non alimentaires craignent que l’incertitude politique n’entraîne un attentisme.
« La période politique actuelle est compliquée, mais il faut rester confiant, nous nous adapterons « , confie le gérant d’un magasin de sport. « Entre les grèves des transports ou même la crise des « gilets jaunes », la réalité est que toutes ces crises passées nous font regarder les prochaines avec plus de recul « , de son côté, relativise le représentant d’un centre commercial. Textile, ameublement, décoration… Pourtant, les entreprises spécialisées dans le non-alimentaire se seraient bien tirées d’affaire sans les bouleversements politiques que traverse le pays, provoqués par la dissolution et une campagne électorale qui fait craindre une victoire des extrêmes.
Et pour une bonne raison. Les soldes d’été, qui débutent mercredi pour six semaines, se tiennent à quelques jours seulement du premier tour des élections législatives. Or, les périodes d’incertitude politique ne font jamais bon ménage avec la consommation, notamment lorsqu’il s’agit d’achats plaisir. Cela est d’autant plus vrai dans un contexte économique morose, marqué…