Législatif. Vers la dissolution du groupe d’extrême droite GUD ?
Gérald Darmanin a annoncé ce mercredi qu’il allait « proposer au président de la République » la dissolution du GUD (Groupe Union Défense), syndicat étudiant d’ultra-droite créé dans les années 1970 et réactivé en 2022.
« C’est un groupe très sympathique avec beaucoup de gens du Rassemblement national. (…) Ce sont des gens qui pensent qu’il y a une suprématie blanche, qui tiennent des propos antisémites extrêmement graves », a ajouté le ministre de l’Intérieur sur BFMTV, précisant qu’il travaille sur ce dossier depuis « neuf mois ». « Je n’ai pas attendu ces élections législatives », a-t-il poursuivi.
Connu pour ses actions violentes
Avec ses drapeaux noirs marqués de la croix celtique, le syndicat étudiant, « marque » historique de l’extrême droite française née en 1968 à l’université parisienne d’Assas, reste actif. Jamais dissous mais en sommeil depuis 2017, le GUD a annoncé son retour fin 2022.
Il fait depuis office de trait d’union entre les mouvements d’ultra-droite, à l’image d’un « week-end sportif » organisé au printemps dernier au parc de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) qui a réuni des dizaines de militants. .
Connu pour ses actions violentes, le GUD revient régulièrement sur le devant de la scène. La semaine dernière, quatre militants d’extrême droite ont été condamnés pour leur participation à une agression homophobe à Paris alors qu’ils « célébraient » la victoire du RN aux élections européennes.