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Le vestiaire de l’OGC Nice bat de l’aile !

Nous pensions que les Aiglons avaient définitivement pris leur envol. Griffes acérées, vision assurée, l’OGC Nice a été royal dans cette première partie de saison. Vice-champion du PSG jusqu’à la 21e journée, les Niçois avaient réalisé un peu plus qu’une première partie de saison de très haut niveau sous la houlette de Francesco Farioli. Même si le jeu dicté par le technicien italien n’était pas forcément suffisant pour attirer les supporters devant leur télé, le système azuréen était efficace et il était difficile de prendre par derrière la meilleure défense de Ligue 1 du moment. Pourtant, depuis plusieurs semaines, rien ne va plus sur la Promenade des Anglais.

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Un naufrage contre Nantes, les cadres pointés du doigt

En effet, le mois de février a été cataclysmique pour les Aiglons qui ont déjà fait leurs adieux au statut de dauphin du PSG. N’ayant remporté aucun de leurs quatre matches de Ligue 1 en février, les coéquipiers de Khephren Thuram ont continué de se saborder début mars avec deux autres défaites dans l’élite contre Toulouse et Montpellier, deux adversaires a priori inférieurs sur le papier. On pensait pourtant que les hommes de Farioli s’étaient guéris en donnant une leçon de réalisme à Lens dans le Nord juste avant la trêve internationale. Mais alors que cette victoire face aux Sang et Or, qui sont leurs concurrents pour les places européennes, était censée redonner un nouveau souffle dans les rangs du Gym, Nice retombe dans ses habitudes.

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Nice-Nantes : Dante défend Francesco Farioli

En effet, devant finir en beauté pour renouer avec leur début de saison prometteur, les Aiglons ont encore décroché ce dimanche face à Nantes. Dans un match abordable sur le papier, encore plus devant son public, les pensionnaires de l’Allianz Riviera ont réalisé une prestation moribonde face aux Canaris. Alors qu’ils concédaient l’ouverture du score d’Abline, les Niçois héritaient d’un penalty généreux pour revenir mais cédaient encore sur un penalty transformé par Mostafa Mohamed (1-2). Un revers qui éloigne Nice des places européennes : désormais reléguées à sept points de Brest, deuxième, la bande de Farioli sent le souffle du RC Lens sur la nuque. Evidemment, cette situation précaire met les nerfs à rude épreuve sur la Côte d’Azur. Et en cette période de crise, ce sont les cadres qui coûtent cher.

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Jean-Clair Todibo se fait défoncer !

En interne, cette situation fait sourciller. Meilleur joueur niçois depuis le début de la saison avec des performances magistrales dans ses buts, Marcyn Bulka a appelé à la conscience individuelle. « Chacun doit se regarder dans le miroir et se demander s’il veutse souvient le portier polonais. Je ne comprends pas certaines attitudes. C’est pour ça que je l’ai mal pris. C’est une grande frustration. Nous devons éviter cela si nous voulons viser haut. C’est individuel. Pour moi, certains n’en voulaient pas en première mi-temps.» De son côté, Francesco Farioli n’a pas voulu surenchérir, le technicien italien a néanmoins confirmé que «quelque chose ne va pas dans les têtes, c’est difficile de l’expliquer autrement« . Pointé du doigt par une frange de supporters et certains adeptes du club azuréen, l’entraîneur transalpin peut compter sur le soutien de son capitaine Dante qui a tenu une déclaration acide à l’encontre de certains de ses coéquipiers au micro de Vidéo principale : « oui, son discours passe toujours. Je pense que c’est trop facile de blâmer l’entraîneur. Encore une fois, vous mettez certains joueurs à un niveau trop élevé. Ces joueurs de très haut niveau doivent aider le coach. Je suis du côté des joueurs, donc j’assume cette responsabilité.»

Plusieurs déclarations sans équivoque qui pointent forcément du doigt les jeunes cadres. Si Khephren Thuram est parfois critiqué pour sa nonchalance, Jean-Clair Todibo est également accusé d’avoir abandonné le navire niçois. Récompensé d’un 3 dans les colonnes de Belle matinée suite à sa prestation soporifique face à Nantes, l’ancien joueur du FC Barcelone a également été repris par Daniel Riolo avec virulence : «tout le monde a vu ce que Marcin Bulka a dit. Quand un joueur dit ça, on peut multiplier par 5 ce qui se dit dans un vestiaire. Il y a donc des attitudes lamentables de la part de certains joueurs, il y avait des gros plans de joueurs, pendant que l’équipe perdait, qui, à la limite, riaient dans les tribunes. La crise est principalement centrée autour de Todibo. On connaît la mentalité de Todibo depuis très longtemps. Il a eu 6 bons mois, puis la nature est revenue. Ce n’est pas une très bonne personne dans un vestiaire, on le savait déjà avant. La crise est vraiment autour de lui et de ses amis, qui ont d’énormes acquis, qui ne font plus rien, ne font plus d’efforts. Là-dedans, vous ajoutez Thuram et d’autres joueurs qui ruinent totalement le vestiaire de l’intérieur. Je pense que les supporters l’ont compris. La prestation a été un désastre, et je pense que personne ne blâme Farioli et très honnêtement, je pense que c’est très difficile de blâmer l’entraîneur même si on peut invoquer sa limite qui est de ne pas avoir de plan B. Mais qu’il ait un plan B, il lui faudrait des joueurs de remplacement. Il ne l’a pas. La façon dont l’équipe a été construite, sans remplacement de la défense centrale, c’est très compliqué« . La crise semble profonde à Nice…

Pub. LE
Mise à jour

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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