« Le suicide, c’est nul ! » : énorme blanc dans Quotidien ! Un invité crée un malaise devant Yann Barthès
Ce mardi 1er octobre 2024Yann Barthès a animé un nouvel épisode de Quotidien sur TMC. L’animateur a ensuite reçu l’humoriste Constance, qui la dévoile en exclusivité sur scène, baptisée Inconstance. Dans cette émission, elle aborde ses troubles mentaux et ses séjours dans un hôpital psychiatrique.
Un sujet douloureux. « J’ai eu la chance d’avoir un peu d’argent économisé pour aller dans une clinique privée, d’avoir autour de moi des gens qui m’ont aidé »dit-elle. L’humoriste revient ensuite sur son parcours difficile : « Tu es seul, tu as un travail qui ne te plaît pas, tu es déprimé, tu vas dans un hôpital psychiatrique public, je ne vois pas trop comment tu peux t’en sortir. »
Yann Barthès bouche bée face au discours de son invité
Et pour cause, Constance a fait plusieurs tentatives de suicide. « Quatre », ajoute Yann Barthès. Et voilà que le comédien fait une remarque étonnante : « C’est à quel point je suis mauvais.
Je suis bon dans beaucoup de choses, mais le suicide, c’est nul.a-t-elle lâché, mettant un froid sur le plateau. Bipolar, l’auteur de cette émission, a voulu démocratiser le sujet. « Je voulais vraiment faire passer un message positif » sur la bipolarité, assure-t-elle.
« Dites : oui, d’accord, c’est une maladie terrible, mais on peut vivre avec. La bipolarité touche un million de personnes en France, et ça peut très bien se passer quand on sera stabilisé »a-t-elle confié sur France Inter.
Constance parle de sa bipolarité
En réalité, Constance ne savait pas du tout ce que qu’était-ce que la bipolarité avant qu’elle sache qu’elle en souffrait. « J’étais juste « fatigué », officiellement. C’est le principe du burn-out : on a l’impression d’être trop efficace, et quand on tombe, on se dit qu’on est très fatigué, et on a des phrases qui reviennent sans arrêt dans notre tête.
« J’étais coincée sur le fait que je n’avais même pas le temps de faire la lessive, alors je me disais ‘je n’ai pas le temps de laver mes sous-vêtements, je n’ai pas le temps de laver mes sous-vêtements’.
Ça a l’air drôle, mais en fait c’est une boucle infernale., a-t-elle confié. Maintenant, elle dit qu’elle se sent mieux et qu’elle veut aider d’autres patients.