Pourtant pas connus pour lâcher prise facilement, les Finistériens du Stade Brestois se sont finalement résignés à tirer un trait sur leur rêve de disputer la Coupe d’Europe, la grande Ligue des Champions ou la moyenne Ligue Europa, à domicile, dans le chaud mais hors de la norme au stade Francis-Le Blé.
Selon L’équipeLe président brestois Denis Le Saint a mis fin à la procédure que le club avait engagée devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), quasi certain que l’UEFA ne reviendrait pas sur sa décision de limiter à une seule tribune de 5 000 spectateurs les « Ty Zefs » matchs de la Coupe d’Europe.
« Nous avons arrêté le processus. Nous n’agissons plus auprès du CAS parce qu’on nous dit qu’il a peu de chances d’aboutir. Lorsque nous menons une procédure, nous avons le sentiment d’être entendus. Sinon, cela n’a aucun sens. Personne n’a de temps à perdre là-dessus, et moi non plus », a-t-il déclaré à nos confrères.
Dès lors, le temps étant compté, les Finistériens commencèrent à explorer les deux options qui s’offraient à eux. Le premier étant de jouer au stade du Roudourou, chez le rival de l’En Avant, Guingamp, à 1h15 de Brest. La seconde étant d’élire domicile au Roazhon Park de Rennes.
Plutôt Rennes que Guingamp
« Nous avons pris des contacts et nous verrons s’il y a un accord pour nous accueillir. Les deux n’ont pas les mêmes atouts. Guingamp est proche mais il faut voir quelles mises à jour il faut faire (…). A Rennes, il y a une plus grande capacité et une expérience récente en Coupe d’Europe. Le plus simple est Rennes, mais avec de la distance en plus. Et pour un match en milieu de semaine, ça compte. Nous attendons des retours. Nous avons de bonnes relations avec nos voisins bretons. Et nous aurons des discussions très rapidement. »
S’il est plus proche de Brest, le Roudourou pourrait en effet nécessiter une mise à niveau selon le nouveau cahier des charges de l’UEFA, qui avait été mis aux normes de l’époque, en 2014, alors que Guingamp jouait la Ligue Europa. Mais cette option paraît compliquée tant le timing est serré, d’autant que les frais seraient supportés par le Stade Brestois.
Toutefois, si cela ne reste qu’une question de détail pour ceux qui se moquent des rivalités entre ces deux clubs, il n’est pas sûr que les supporters brestois voient d’un bon oeil que leur paroisse finance la modernisation de celle de l’ennemi. . Quoi qu’il en soit, le compte à rebours a commencé loin, très loin de Francis-Le Blé.
