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Grève dans l’Éducation nationale : ce qui est prévu à Toulouse et autour, mardi

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A l’appel de l’intersyndicale, un nouveau jour de grève est annoncé ce mardi 2 avril 2024 dans les établissements d’enseignement Toulouse et sa région, quelques semaines après deux premières mobilisations.

Les syndicats disent « non au choc des savoirs »

La plupart des organisations du secteur (SNES-FSU, CGT, Sud Éducation et FO) entendent « non à choc de la connaissance » (du nom de la mobilisation générale décrétée par le gouvernement pour « élever le niveau de notre école », qui prévoit notamment la mise en place de groupes de niveaux en français et en mathématiques, NDLR), mais à l’inverse, « oui au choc des salaires et des ressources ».

« Une réforme du collège qui ne dit pas son nom »

À l’unisson, ils dénoncent « la multiplication des attaques contre le deuxième degré, cohérent, historique et qui amorce sa transformation très profonde », témoigne Pierre Priouretsecrétaire général du SNES-FSU à l’académie de Toulouse.

Le choc des savoirs est une réforme du collège qui n’indique pas clairement son nom, mais l’objectif de ces différentes mesures est d’exclure les élèves dès qu’ils sont en difficulté.

Pierre PriouretSecrétaire général du SNES-FSU à l’académie de Toulouse

Mobilisation notamment dans les collèges

Comment sera suivie la grève ? Le représentant syndical s’attend à « une mobilisation très variable d’un établissement à l’autre », mais selon lui, « c’est une réforme contesté par 95% des enseignants au deuxième degré ».

Si collèges devrait être l’épicentre de la révolte », lyceés pourraient être affectés » par la grève, qui pourrait aussi faire mouche au premier degré et en « certaines écoles primaires » du département.

Quelles sont les doléances des grévistes ?

Lui-même professeur de mathématiques au lycée, Pierre Priouret déplore un « retour à une école rétrospective et ségrégationnistequi instaure des inégalités sociales », ainsi que « le découplage collège/lycée, qui brise l’unité du deuxième degré, avec un Diplôme National du Brevet (DNB) qui devient le concours d’entrée au lycée général, technologique et professionnel.

Il dénonce également une propension à « restreindre liberté éducative des enseignants », accompagnée, dit-il, d’une « déformation du métier d’enseignant, qui subit une forme de standardisation ».

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Le représentant syndical souligne également le « détérioration des conditions de travail, notamment au collège : horaires, éclatement total du groupe classe, encadrement et uniformisation des pratiques de classe ». Bref, il s’inquiète de la « précarité accrue de nos métiers » et de la « sous-rémunération chronique ».

3 000 postes d’enseignants supplémentaires, rien qu’en Haute-Garonne

Bref, les organisations syndicales réclament « la suppression du choc du savoir, des augmentations substantielles des salaires et la mise en œuvre de moyens ».

Sur ce dernier point, en Haute-Garonne, ils réclament « un plan d’urgence » y compris entre autres « 3 000 postes d’enseignants supplémentaires500 AESH et 300 AED supplémentaires » au premier et au deuxième degré.

Manifestation à 13h, Place du Capitole

Et si des animations sont prévues dans chaque département de l’académie, en Haute-Garonne, elles se concentreront sur la Ville Rose, où événement est prévu Place du Capitole a 13 heures. Le cortège gagnera les boulevards puis la Bourse du Travail, où se tiendra à 15h30 une assemblée générale départementale. Des actions sont cependant prévisibles. à l’intérieur des établissementsle matin.

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Cammile Bussière

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