Le soutien du Royaume-Uni à Israël n’est « pas inconditionnel », prévient Cameron – POLITICO
« Nous espérons qu’une démocratie aussi fière et prospère respectera le droit international humanitaire, même lorsqu’elle est ainsi contestée », a déclaré Cameron.
L’article a été publié à l’occasion du sixième anniversaire de l’attaque du 7 octobre perpétrée par le groupe militant du Hamas contre Israël, au cours de laquelle environ 1 200 personnes ont été tuées et plus de 200 prises en otages. Les représailles israéliennes ont tué plus de 33 000 personnes dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche le ministère de la Santé de Gaza.
Les attaques contre le convoi humanitaire lundi dernier ont déclenché une réaction violente de la part des alliés proches d’Israël, y compris les États-Unis, qui ont appelé à atténuer la crise humanitaire à Gaza. La totalité de la population de l’enclave, soit 2,3 millions d’habitants, est confrontée à une insécurité alimentaire aiguë, ont averti des groupes de surveillance.
Dans son éditorial, Cameron a réitéré son appel au gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour qu’il « autorise davantage d’aide à Gaza », et il a détaillé les plans visant à acheminer l’aide britannique vers le port israélien d’Ashdod. Il a également soutenu un couloir humanitaire maritime entre Chypre et Gaza, inauguré le mois dernier.
Le vice-Premier ministre britannique Oliver Dowden a également critiqué le gouvernement Netanyahu, affirmant dimanche sur Sky News qu’Israël avait commis de « grosses erreurs » et que « nous devrions leur demander des comptes ».
Les remarques des ministres font suite à une semaine de débats houleux au Royaume-Uni sur la question de savoir si le Royaume-Uni devrait cesser d’exporter des armes vers Israël.
L’armée israélienne a réduit dimanche sa présence dans le sud de la bande de Gaza, retirant toutes ses troupes terrestres à l’exception d’une brigade, selon un porte-parole militaire cité par Reuters. On ne sait pas exactement ce que cette évolution signifie pour les projets israéliens d’une opération terrestre à Rafah pour vaincre le Hamas, une perspective au sujet de laquelle les États-Unis ont manifesté leurs inquiétudes.
