Starmer est à Rome pour tenter de renforcer la collaboration avec les alliés européens de la Grande-Bretagne sur la sécurité des frontières – un élément clé de sa promesse électorale aux Britanniques de « briser les gangs » qui, selon lui, sont à l’origine de l’immigration irrégulière au Royaume-Uni.
Starmer, qui subit une certaine pression de la part du parti d’extrême droite Reform UK de Nigel Farage, espère expressément tirer les leçons des politiques d’immigration radicales de Meloni, qui prévoient notamment d’envoyer les demandeurs d’asile secourus en mer par les autorités italiennes en Albanie pendant que leurs demandes sont traitées.
Le Premier ministre a confirmé lundi que lui et Meloni avaient discuté du programme italien pour l’Albanie, qui n’est pas encore opérationnel. « Nous avons discuté du concept, ainsi que du volet prévention, car les chiffres ici, comme je l’ai dit, ont considérablement diminué », a-t-il déclaré.
Starmer s’est présenté à plusieurs reprises comme un dirigeant « pragmatique » ouvert aux solutions, quelle que soit l’idéologie.
Il n’a cependant pas approuvé pleinement les projets de Meloni concernant l’Albanie, qui ont été retardés et font l’objet de controverses en Italie.
Starmer a ajouté que même si son gouvernement examinera tout ce qui fonctionne, il a déclaré que la baisse du nombre d’arrivées par voie maritime en Italie est « plus probablement attribuable » au travail que le gouvernement de Meloni a effectué « en amont » – c’est-à-dire en essayant de s’attaquer au problème à la source.
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