Le Real Madrid remporte le trophée pour la 15ème fois en battant le Borussia Dortmund en finale
Les Merengues, totalement dominés en première période, ont inversé la tendance après la pause (2-0) samedi et ont remporté un sixième titre ces dix dernières années.
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Et au final, c’est toujours le Real Madrid qui gagne en finale de la Ligue des Champions. Les Merengues ont battu le Borussia Dortmund (2-0), samedi 1er juin, pour remporter un 15e titre en C1. Invaincus en finale depuis 1998 (neuf victoires d’affilée), les hommes de Carlo Ancelotti ont énormément souffert, notamment en première mi-temps, mais sont une nouvelle fois sortis vainqueurs. Luka Modric, Toni Kroos et Dani Carvajal, l’un des deux buteurs de la soirée avec Vinicius Jr, ont remporté leur sixième Ligue des Champions, Jude Bellingham sa première.
L’histoire s’est donc répétée à nouveau. Et elle est toujours aussi impitoyable envers ses adversaires. Le Real Madrid a été une nouvelle fois dominé une grande partie du temps, empêtré pendant 70 minutes dans la toile tissée par l’entraîneur de Dortmund Edin Terzic. Les Merengues, comme souvent, ont laissé passer l’orage, énorme pendant une dizaine de minutes en première mi-temps, pour finalement piquer au moment décisif, grâce à Dani Carvajal. Le grognement du Real surgissait au premier poteau pour poser de la tête sur un corner tiré par Toni Kroos (1-0, 74e).
Dans la foulée, Jude Bellingham, laissé seul au point de penalty, a raté l’occasion rêvée de tuer la finale en trois minutes (77e). Une aubaine que Vinicius Jr n’a pas manqué quelques minutes plus tard (2-0, 83e), pour clôturer le sort de cette finale et repousser toujours plus loin les limites de la résilience. Le même Vinicius Jr avait, jusqu’au premier but, été le seul à surnager dans le secteur offensif pour offrir quelques timides occasions à la Maison Blanche, qui n’avait tiré que deux fois en première période.
Le Borussia Dortmund en sera sans aucun doute terriblement blâmé. En difficulté en championnat (5e), transformé en Ligue des champions, le BvB a confirmé qu’il était l’une des meilleures équipes de cette campagne.
Mais il n’a pas pu concrétiser son immense temps fort entre la 15e et la 35e minute, marqués par plusieurs occasions franches, notamment de Karim Adeyemi et Nicklas Füllkrug, dont le tir a trouvé le poteau d’un Thibaut Courtois décisif pour maintenir le Real en vie (23e). « On a fait des erreurs, mais ils ne nous ont pas tués. Et quand ils ne nous tuent pas, on revient vite »a souligné Eduardo Camavinga au micro de Canal+
Symbole de leur excellent match mais bien trop inefficace face à une telle équipe, le but du même Füllkrug, qui aurait pu offrir une finale enflammée, a été refusé pour hors-jeu (87e). Face à un Real Madrid toujours aussi résistant défensivement et clinique offensivement, le Borussia Dortmund a trop gâché, à l’image de Manchester City et du Bayern Munich en quarts et demi-finales.
Pour le Real Madrid, ce 15e titre, le sixième depuis 2014, semble évident malgré un jeu souvent terne dans cette campagne. Invaincue en finale depuis 26 ans, la Maison Blanche confirme plus que jamais que la C1 est sa concurrente. « Notre force, c’est que dans ce club, quand tout le monde pense que c’est fini, on augmente notre niveau de jeu, c’est notre mentalité »s’est félicité Federico Valverde.
Carlos Ancelotti remporte son cinquième sacre, le troisième avec le Real Madrid après 2014 et 2022. Aurélien Tchouameni, toujours victime d’une fracture de stress au métatarsien (pied gauche) mais qui a annoncé qu’il serait « Physiquement prêt » pour l’euro, remporte sa première C1. Tout comme Jude Bellingham, élu meilleur joueur de Liga à 20 ans, qui prend une option pour le prochain Ballon d’Or malgré une finale ratée sur le plan personnel.