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Burkina : le gouvernement rejette le rapport de Human Rights Watch faisant état du massacre de 223 civils par l’armée

Le Gouvernement du Burkina Faso a pris connaissance, le 25 avril 2024, avec stupéfaction d’un rapport fictif de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Human Rights Watch (HRW) publié sur sa page web et relayé par certains médias internationaux. Dans ledit rapport, HRW allègue que l’armée burkinabè a délibérément massacré 223 civils dont plus d’une cinquantaine d’enfants dans les villages de Nodin et Soro le 24 février 2024.

Le Gouvernement du Burkina Faso a pris connaissance, le 25 avril 2024, avec stupéfaction d’un rapport fictif de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Human Rights Watch (HRW) publié sur sa page web et relayé par certains médias internationaux. Dans ledit rapport, HRW allègue que l’armée burkinabè a délibérément massacré 223 civils dont plus d’une cinquantaine d’enfants dans les villages de Nodin et Soro le 24 février 2024.

Dans sa tentative de donner du crédit à ses accusations péremptoires, Human Rights Watch affirme avoir « mené des entretiens téléphoniques avec 23 personnes, dont 14 témoins des meurtres, trois militants de la société civile locale et trois membres d’organisations internationales ». HRW ajoute qu’il n’y a aucune volonté des autorités de faire la lumière sur ces tueries comme d’autres commises à Karma, Nouna et Zaongo.

Le Gouvernement du Burkina Faso rejette et condamne fermement ces accusations infondées. La campagne médiatique orchestrée autour de ces accusations démontre clairement l’intention inavouée de ces auteurs, qui est de discréditer nos forces combattantes engagées sur le champ d’honneur, au péril de leur vie, dans la sécurisation du territoire ainsi que dans la protection des populations et de leurs biens contre Attaques terroristes.

Les assassinats de Nodin et Soro ont donné lieu à l’ouverture d’une information judiciaire, comme en témoigne le communiqué du procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouahigouya, en date du 1er mars 2024.

HRW est cependant informé de l’ouverture de cette enquête et de la poursuite des investigations. Si l’intention réelle de l’ONG était la recherche de la vérité et la manifestation de la vérité, elle aurait dû y contribuer en dirigeant ses « témoins » qu’elle déclare avoir entendu « par TÉLÉPHONIQUE » ainsi que ses militants et autres organisations citées, envers les enquêteurs judiciaires.

Le Gouvernement s’étonne qu’alors que cette enquête est en cours pour élucider les faits et identifier leurs auteurs, HRW a pu, grâce à une imagination débordante, identifier « les coupables » et prononcer son verdict qui choque toute intelligence informée, à l’exception de celle des médias et des impérialistes. agences poursuivant le même dessein pervers que HRW.

En choisissant plutôt de rester à des milliers de kilomètres des lieux où se sont déroulés les événements pour porter un jugement concis par la presse, HRW révèle sa véritable intention qui est de remettre en question le professionnalisme de nos vaillantes forces combattantes et ainsi de nuire à l’image du Burkina Faso.

Le Gouvernement rappelle à la bonne gouvernance de HRW que les Forces de Défense et de Sécurité qui, au péril de leur vie, œuvrent quotidiennement pour apporter secours et assistance aux populations civiles en proie aux attaques terroristes dans les zones à défis sécuritaires, en fournissant des produits de première nécessité, ne peuvent pas en même temps être auteurs d’actes ignobles tels que ceux reprochés à ces mêmes populations.

Par ailleurs, le Gouvernement rappelle que toutes les allégations de violations et d’abus des droits de l’homme signalées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme font systématiquement l’objet d’enquêtes dont l’avancement est suivi par le cadre de concertation, de suivi et d’alerte précoce des cas de violation présumée. et les violations des droits de l’homme créées entre le gouvernement du Burkina Faso et le bureau national du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

A ce titre, les procédures judiciaires ouvertes dans le cadre des dossiers notamment de Nouna, Karma, Zaongo, Soro et Nodin poursuivent leur cours, dans le respect du règlement de procédure, dans le seul intérêt de la bonne administration de la justice avec les garanties d’une justice équitable.

HRW pourrait donc souffrir indéfiniment du fait que la justice burkinabè ne fonctionne pas selon son propre agenda de sorte qu’en deux mois des faits aussi complexes dans un contexte sécuritaire difficile n’ont pas donné lieu à un jugement expéditif.

Le Gouvernement exhorte les forces combattantes (FDS et VDP) à ne pas se laisser distraire par de telles histoires mais à continuer d’accomplir leur mission de sécurisation totale du territoire national avec professionnalisme et abnégation.

Le Gouvernement appelle le peuple burkinabè à rester calme, vigilant, déterminé et mobilisé aux côtés des Forces armées nationales, des Forces de sécurité intérieure et des Volontaires de défense de la Patrie, dignement engagés dans une dynamique d’intensification des opérations de sécurisation du pays. territoire.

Le Gouvernement, conscient des enjeux liés à la lutte contre l’impunité dans la consolidation et la préservation de la paix et de la cohésion sociale, reste fondamentalement attaché à l’idéal de justice et au respect de ses engagements internationaux en matière de droits de l’Homme. sans avoir à tirer une leçon de HRW.

Le Gouvernement invite toutes les organisations nationales et internationales qui œuvrent à ses côtés dans la promotion et la protection des Droits de l’Homme à se distancer de toute entreprise susceptible de les exposer à la rigueur du droit pénal et les exhorte à inscrire plutôt leur coopération dans un esprit de sincérité et confiance mutuelle.

Le porte-parole du gouvernement

Jean-Emmanuel Ouédraogo

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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