Baptiste Morin / Crédits photos : GUILLAUME SOUVANT / AFP
Après avoir été placée en redressement judiciaire il y a six mois, l’entreprise française Duralex doit présenter ce lundi son nouveau plan stratégique pour relancer son activité. Désormais, la verrerie deviendra une Scop, une société coopérative de production, gérée par ses propres salariés.
Ce lundi, les salariés de Duralex ont présenté leur plan stratégique pour sauver la célèbre entreprise verrière, placée en redressement judiciaire il y a six mois. En avril dernier, le fabricant de verre Duralex, bien connu dans les cantines scolaires, avait été placé en redressement judiciaire.
Une entreprise qui veut réussir
Mais entre-temps, au cœur de l’été, le tribunal de commerce a validé la reprise de Duralex par ses salariés. Depuis le 26 juillet, Duralex est une SCOP, une société coopérative de production. En clair, ce sont les 229 salariés qui ont pris le pouvoir. De quoi éviter de nouvelles turbulences, estime Fatima Bellaredj, de la Confédération générale des SCOP.
« Le taux de pérennité des SCOP est supérieur de 18 points au cycle de vie de l’ensemble des entreprises. Car les acteurs ont tout intérêt à ce que leur entreprise réussisse », souligne-t-elle sur Europe 1.
Les commandes ont quadruplé
D’un point de vue financier, Duralex peut compter sur la métropole d’Orléans, qui a accepté de racheter l’usine, ainsi que sur la région Centre-Val de Loire, qui a accepté de prêter un million d’euros. L’entreprise doit désormais remplir son carnet de commandes. « Je ne vais pas jeter le bébé avec l’eau du bain car c’est notre madeleine de Proust. Cette vaisselle incassable est une innovation française. On peut arriver à avoir une entreprise à nouveau productive », assure Emmanuelle Auriol, professeure à la Toulouse School of Economics.
L’opinion publique semble en tout cas avoir été sensible à la cause Duralex. Les commandes ont plus que quadruplé ces dernières semaines.
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