ENTRETIEN – Le Premier ministre, qui s’inquiète d’un
« risque de grand déchirement du pays », juge que « la victoire du RN ou du Nupes menacerait notre économie, l’épargne et la sécurité des Français ».
Dans une interview avec FigaroEn vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet, le Premier ministre, Gabriel Attal, appelle les Français à ne jamais « démissionner » a « coincé entre La France insoumise et le Rassemblement national » (RN). « J’irai toujours là où je me sens utile à mon pays. Quelles que soient les configurations »ajoute-t-il, lui qui est candidat à sa réélection dans son fief des Hauts-de-Seine.
LE FIGARO. – Deux semaines après la dissolution, avez-vous réussi à vous convaincre qu’il ne s’agissait pas d’une prise de risque insensée de la part d’Emmanuel Macron ?
GABRIEL ATTAL. – Je ne regarde pas en arrière. Cette décision est prise, cela ne sert à rien de revenir dessus. Les Français ont leur destin entre leurs mains. Le pays joue pour sa peau lors de cette élection. Je veux les convaincre que la victoire du RN ou du Nupes menacerait notre économie, l’épargne et la sécurité des Français.
Le chef de l’Etat portera-t-il seul la responsabilité d’une défaite ? ?
Ce sera d’abord le…
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