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Poutine absent des hommages, le Kremlin assure qu’il est peiné

Plus d’une semaine après l’attentat qui a fait au moins 144 morts près de Moscou, Vladimir Poutine n’a toujours pas rendu visite aux familles des victimes ni aux nombreux blessés. Le président russe ne s’est pas non plus rendu sur les lieux de l’attaque. Le Kremlin s’est vu contraint d’expliquer l’absence d’hommage public rendu par le président russe.

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Aujourd’hui, Vladimir Poutine ne s’est toujours pas rendu sur les lieux de l’attentat et n’a participé à aucune cérémonie publique en hommage aux victimes de l’attentat survenu près de Moscou vendredi 22 mars.

Le président russe s’est contenté, pour l’instant, d’allumer une bougie en leur mémoire dans une chapelle attenante à sa résidence mais il n’a pas rencontré les familles des victimes et ne s’est pas rendu au chevet des blessés. . Selon le dernier bilan des secouristes russes, au moins 144 personnes ont été tuées et 551 blessées lors de cette attaque revendiquée par le groupe jihadiste État islamique, l’attaque la plus meurtrière de ces vingt dernières années en Russie.

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Toutefois, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, il ne devrait y avoir aucune indifférence de la part du président russe, bien au contraire.  » Le chef de l’Etat se sent personnellement et pleinement concerné par ce type de drame. Croyez-moi, même si vous ne voyez pas de larmes sur son visage, cela ne veut pas dire qu’il ne souffre pas », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Il est peu probable que quiconque sache et comprenne ce qu’il traverse, y compris vous et moi. »

Dans la semaine, Vladimir Poutine s’est rendu dans la région de Tver, au nord-ouest de Moscou, pour visiter un musée et a participé jeudi à une réunion consacrée au tourisme. Ce samedi, des ambassadeurs des pays occidentaux, africains et sud-américains se sont rendus à la mairie de Crocus pour observer une minute de silence à la mémoire des victimes.

Le président russe a seulement reconnu lundi que l’attaque avait été menée par « islamistes radicaux » mais les autorités russes ont accusé l’Ukraine et ses alliés occidentaux, qui le nient fermement, d’avoir « facilité « .

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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