L’ONU clôture 5 dossiers concernant des employés de l’UNRWA impliqués dans l’attaque du 7 octobre
L’équipe d’enquête de l’ONU chargée d’enquêter sur les allégations contre les employés de l’UNRWA impliqués dans le massacre du 7 octobre a classé cinq dossiers concernant les 19 suspects en raison de preuves insuffisantes. Israël maintient qu’il a pleinement coopéré avec l’ONU, tandis qu’une équipe de l’ONU reviendra en Israël en mai pour enquêter plus en détail. Le Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies (BSCI) a enquêté sur les cas de 12 employés pour lesquels Israël a fourni des preuves explicites en janvier. L’ONU a également ouvert une enquête sur sept autres employés de l’UNRWA. Le BSCI aurait classé ou suspendu cinq dossiers, sans divulguer d’informations sur les 14 autres cas. Certains des employés présumés auraient été tués pendant la guerre.
Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, a déclaré que l’affaire avait été classée en raison du manque de preuves fournies par Israël pour étayer les allégations. L’ONU envisage des mesures administratives correctives dans cette affaire. Trois autres cas ont été suspendus car les informations fournies par Israël étaient insuffisantes pour permettre au BSCI de mener une enquête.
La cinquième affaire, impliquant l’un des sept autres employés suspectés, a été suspendue dans l’attente de preuves supplémentaires. L’équipe d’enquête réexaminera les preuves lors de sa prochaine visite en Israël en mai.
Selon un document du ministère israélien des Affaires étrangères, Israël a partagé des informations détaillées avec le BSCI sur l’implication des employés de l’UNRWA dans le massacre du 7 octobre. Israël aurait également transmis des renseignements détaillés sur l’infiltration de l’UNRWA par le Hamas et d’autres organisations terroristes à ses alliés proches.
Cette semaine, la commission d’enquête indépendante de l’ONU, dirigée par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, a publié ses conclusions. Bien que créé à la suite des révélations israéliennes sur les employés de l’agence onusienne, le comité n’avait pas pour mandat d’enquêter sur eux. Étonnamment, le rapport révèle que l’UNRWA était nettement plus neutre que les agences similaires des Nations Unies.
Le comité a notamment recommandé la promotion des femmes au sein de l’organisation, la création d’un conseil d’administration, la numérisation complète des contenus pédagogiques dans les écoles de l’UNRWA et la mise en place d’une hotline. prise en charge du signalement de contenu problématique.
