En ce jour de fête nationale, les coureurs n’auront pas le temps de faire la fête. Le programme de la quinzième étape, entre Loudenvielle (Hautes-Pyrénées) et le plateau de Beille (Ariège), dimanche 14 juillet, s’annonce relevé, avec quelque 4 850 mètres de dénivelé positif, avant la dernière journée de repos.
Longue de 197 kilomètres, l’étape du jour promet une explication entre les favoris. Et ce, dès les premiers hectomètres. Le départ est musclé, car il s’effectuera au pied du col de Peyresourde (6,9 km à 7,8%) : une échappée pourrait immédiatement prendre le large.
Suivront trois cols référencés dans la première catégorie, avec le col de Menté, abordé par son versant le plus raide (9,3 km à 9,1 %). Passé son sommet, où un mémorial est dédié au coureur Luis Ocaña, vainqueur du Tour en 1973, le peloton entamera une descente rapide. Le col de Portet-d’Aspet (4,3 km à 9,6 %), plus court, précédera de près de 65 kilomètres le col d’Agnès (10,1 km à 8,1 %), ce qui rendrait délicate toute échappée solitaire.
L’étape, éprouvante pour les organismes, se terminera par la montée vers le plateau de Beille (15,8 km à 7,9%), station de ski de fond ariégeoise. A deux reprises, en 2004 et 2011, le Français Thomas Voeckler a franchi la ligne en maillot jaune. Lors de cette quinzième étape, 60 points seront attribués au classement de la montagne.
