Le Monsieur Défense des députés macronistes se fracture les chevilles en parachutant avec un commando de l’armée
A la tête de la commission de Défense, le député du 10e Circonscription du Rhône, Thomas Gassilloud, a assisté ce mercredi 6 juin aux commémorations du Débarquement, les pieds dans le plâtre, après un léger accident de parachute lors d’un exercice mené avec l’armée de l’air fin mai.
Le Figaro Lyon
« Rien de grave, je suis en vie ». S’il plaisante au téléphone, c’est avec des béquilles et des bottes orthopédiques que le député du Rhône Thomas Gassilloud (LREM) est monté à bord de son train à destination de la Normandie pour assister aux célébrations anniversaire du Débarquement ce jeudi 6 juin. Cet ancien chasseur réserviste alpin, qui devenu ministre de la Défense de la majorité parlementaire, s’est fracturé les deux chevilles lors d’un saut en parachute fin mai, selon les informations du Progrès confirmé à Figaro.
Président du Comité de Défense depuis sa réélection à la tête du 10ee Circonscription du Rhône en juin 2022, celui qui est accrédité confidentiel défense a effectué dans le cadre de sa mission d’évaluation parlementaire un saut avec les forces spéciales de l’armée de l’air ce 25 mai sur la base d’Orléans, dans le Loiret. Un exercice appelé « infiltration sous voile », qui consiste à sauter à haute altitude avant de se laisser dériver sur plusieurs kilomètres par la force du vent. Mais 3500 mètres plus bas, le député, «moins pointu que les commandos parachutistes»atterri un peu trop lourdement.
Des « abordages » réguliers pour écouter les soldats et évaluer l’action
Ces « embarquements » Au sein des armées, Thomas Gassilloud le pratique régulièrement. Dans la jungle guyanaise, sur les massifs alpins enneigés ou sous les bombes d’Odessa récemment. « C’est ce que j’appelle le service après-vote, à l’heure où la nation a investi beaucoup d’argent dans son armée évaluer et vérifier la bonne exécution de la loi de programmation militaireexplique celui qui fut rapporteur du budget de l’armée lors de son premier mandat. Il faut aussi ce contact qui nourrit un dialogue politico-militaire permanent pour comprendre le quotidien de nos militaires, qui n’ont pas le droit d’être syndiqués.
Un contact visiblement renoué ce lundi en Normandie, où le député a été reçu avec le chariot qui lui était prescrit pour sa convalescence. « Ça a l’air un peu vétéran »il sourit en descendant du train.