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Le Heat avait bien révisé ses mathématiques face aux Celtics

NBA – Erik Spoelstra s’est demandé comment équilibrer un peu le jeu à 3 points face aux Celtics. Lors du Game 2, ses joueurs ont complètement inversé les choses !

« Je comprends le calcul : nous ne voulons pas perdre 30 points dans un secteur particulier. Il faudra sans doute trouver un équilibre, car on ne va pas les limiter à 25 (à 3 points) et on ne veut pas en tirer à 50, ce n’est pas réaliste.

Après le Game 1, Erik Spoelstra a résumé la problématique de son Heat, face à des Celtics qui ont fait du 3-points leur principale arme offensive. Avec leur 12/37 dans l’exercice, les Floridiens n’ont pas pu rivaliser avec le 22/49 de leurs adversaires. Mais le plan irréaliste de l’entraîneur de Miami a failli devenir réalité…

Car lors du Game 2, le Heat a complètement inversé la tendance, en terminant la rencontre à 23/43 (record de franchise en playoffs) derrière la ligne des 3 points, alors que les Celtics se limitaient à 12/32 !

« Je pense que nous avons réalisé qu’être passifs (en tant que tireurs) nous faisait du mal » explique Caleb Martin, sifflé par les fans de Boston mais qui a quand même fait mal aux Celtics avec son 5/6 dans l’exercice. « Nous jouions simplement comme ils l’espéraient. Nous sommes trop bons tireurs pour hésiter derrière la ligne des 3 points. »

Les Heat sont cependant une équipe moyenne en termes de compétences extérieures, avec le 12ème pourcentage de réussite (37%) en saison régulière, et la 19ème place en termes de nombre de 3-points marqués par match (12,5).

Joe Mazzulla ne veut pas réagir de manière excessive

En l’absence de Jimmy Butler, Terry Rozier et Josh Richardson, la force de frappe a été encore réduite, mais les hommes d’Erik Spoelstra sont revenus à une solution mathématique simple : 3>2. Attendus par les Celtics sur leurs attaques depuis le cercle, ils ont tiré bien plus vite, et beaucoup plus librement, à 3-points.

« Nous avons tellement douté de nous-mêmes lors de nos campagnes éliminatoires, les gens disaient que nous ne pouvions pas faire les choses que nous avons fini par faire »

a résumé Bam Adebayo. « Pour moi et mon équipe, nous n’allons pas perdre confiance maintenant. Nous sommes dos au mur. Tout le monde est contre nous, alors nous utilisons cette énergie. »

Cette équipe manque d’impact offensif et de tireurs ? Tyler Herro répond avec un 6/11 de loin, aidé par le 5/6 de Caleb Martin, le 3/4 de Nikola Jovic, le 3/5 de Haywood Highsmith ou encore le 3/6 de Jaime Jaquez Jr.

Mais Joe Mazzulla prévient qu’il ne faut pas réagir de manière excessive face à la performance des tireurs de Floride. « Nous devons trouver un équilibre car beaucoup de leurs tireurs sont également bons pour attaquer le cercle. Il faut trouver un équilibre, gêner les tirs sans ouvrir un autre aspect du jeu »conclut le coach des Celtics.

Jeoffro René

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