Le gouvernement grec choisit un joker pour les élections européennes – dans une prison albanaise – POLITICO
Beleri clame son innocence. « Avec un faux casier judiciaire, aucune preuve, aucun autre témoin, à l’exception d’un soudoyé par la police, avec un juge ‘nommé’, dans une cage de verre sans communication avec mon avocat, le tribunal albanais m’a condamné aujourd’hui à deux ans de prison. prison », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Athènes a fait pression sur Tirana pour qu’il soit libéré et qu’il prête serment même si cela se produisait en prison, mais jusqu’à présent en vain.
Les soupçons de l’Albanie à l’égard de Beleri sont profonds, affirmant souvent qu’il était impliqué dans un réseau terroriste militant irrédentiste. En 1995, un an après une attaque qui a coûté la vie à deux soldats albanais, il a été arrêté et condamné en Grèce à trois ans de probation pour complicité de détention d’armes.
Son implication présumée dans ces activités a fait l’objet d’enquêtes répétées de la part de la justice albanaise – en 1994, 2005 et 2015 – mais sans que aucune preuve contre lui n’ait été trouvée. Beleri a fourni des preuves, y compris son passeport tamponné, démontrant qu’il se trouvait à Chypre au moment de l’attaque de 1994.
Entre-temps, Goro, le maire d’Himarë, a également été arrêté en avril pour corruption. Il avait été accusé par Beleri d’avoir produit de faux documents pour obtenir des terres gouvernementales et créer une station balnéaire. Blerina Bala, du groupe socialiste, a été nommée maire suppléante.
Des divisions avec les alliés de l’UE
La Grèce estime que le cas de Beleri devrait être considéré comme une préoccupation européenne plutôt que comme une question bilatérale, car il s’agit d’un problème d’état de droit dans un pays aspirant à rejoindre l’UE. Athènes insiste également sur le fait que le processus d’adhésion de l’Albanie à l’UE doit respecter la minorité grecque.