C’est un fardeau dont les Nantais voudraient enfin se libérer, et comme il sera aussi question de suprématie régionale, la venue du voisin rennais ce samedi après-midi apparaît comme un moment opportun pour y parvenir. Comme une semaine sur deux depuis la mi-décembre, le retour des Canaris à la Beaujoire a fait remonter à la surface les interrogations autour de cette « drôle » de série : huit défaites consécutives à domicile toutes compétitions confondues, la plus longue disette du club. histoire. » Il y a ce genre de poidsa reconnu vendredi Antoine Kombouaré. Est-ce une malédiction ? Dans tous les cas, il y a un traumatisme qu’il faut briser. Si on peut oublier tous nos déboires avec une large victoire contre Rennes, ce serait parfait. »
Les soldats d’Abline
Cette semaine, le syndrome est entré dans les discussions, et le staff a décidé d’organiser une séance jeudi à la Beaujoire pour s’approprier les lieux et faire en sorte que les joueurs s’y sentent bien. Malgré les bénéfices du succès glané au Havre (1-0), le week-end dernier, le maintien n’est pas encore entériné. Et l’absence de Matthis Abline, l’homme fort du moment (deux buts, une passe décisive en trois matches) – en vertu d’un accord passé avec Rennes lors de son prêt l’été dernier -, va contraindre encore davantage le FCN à se réinventer.
» Nous n’allons pas trouver d’excusesa échappé à Kombouaré. On a fini au Havre avec Bamba, Sissoko, Bénie Traoré et Coco en attaque et on a quand même marqué. C’est l’esprit de cohésion et l’envie de se dépasser qui nous permettront d’espérer faire quelque chose. »
