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Auxerre valide sa montée en Ligue 1

L’AJ Auxerre (AJA) est officiellement de retour en Ligue 1. Encore une fois ! Relégué il y a un an suite à un passage express en L1, le club bourguignon est revenu dans l’élite du football français après avoir glané le point qui lui manquait, vendredi 10 mai, en faisant match nul à Amiens (0-0) lors de la 37e journée.e jour.

A une journée de la fin du championnat, les hommes de Christophe Pélissier ont également remporté le titre de champion de Ligue 2. Ils comptent 71 points et ne peuvent plus être dépassés par Angers qui, grâce à son succès de dernière minute à Annecy (2-1), pointe à quatre longueurs (67 pts), tandis que Saint-Etienne (troisième avec 65 pts) a concédé un match nul contre Rodez (1-1). Seules les deux premières places assurent une montée directe vers l’élite, la troisième marche du podium nécessitant un barrage.

Vendredi, l’AJA a souffert au Stade de la Licorne. Les Picards ont tout tenté pour retarder le sacre des visiteurs et ont multiplié les occasions devant le but gardé par l’excellent Donovan Léon. Le gardien auxerrois s’est relâché pour détourner un penalty de Mafouta (71e).e). Deux autres arrêts exceptionnels, d’abord devant Kaïboué, puis sur un tir de Chouair (80ee88e), a permis de valider définitivement la hausse.

A la fin du match, les joueurs portant des maillots arborant le message « Irréductibles Auxerrois » sont restés plusieurs dizaines de minutes à communier avec leurs nombreux supporters à Amiens pour fêter leur retour en Ligue 1.

Septième promotion pour Pélissier

Le club doit notamment cette ascension à la science de son entraîneur Christophe Pélissier, véritable spécialiste de l’exercice. L’entraîneur de 58 ans, arrivé au club icaunais en octobre 2022 après le limogeage de Jean-Marc Furlan, est l’un des principaux artisans de cette accession, la deuxième en trois ans. Comme son prédécesseur, Pélissier est passé maître dans l’art de monter à l’échelon supérieur, un exploit qu’il a réalisé sept fois au cours de sa carrière, dont trois en Ligue 1.

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En revanche, il n’avait pas atteint 2023 dans l’opération de sauvetage pour laquelle il s’était engagé au maintien de l’AJA : les Bourguignons avaient terminé le 17e de L1 lors du dernier exercice, seule relégation de sa carrière d’entraîneur. Il avait malgré tout prolongé son contrat d’un an, jusqu’en 2025 avec une année supplémentaire en option, a souligné le Chinois James Zhou, président-propriétaire, soulignant l’amélioration des performances de l’équipe depuis la prise de pouvoir. technicien.

En n’hésitant pas à donner leur chance aux jeunes, Christophe Pélissier s’inscrit dans la lignée du club icaunais dont la formation reste l’un des piliers fondamentaux. Et le retour en Ligue 1, surtout s’il est soutenu, sera un atout supplémentaire pour attirer les talents franciliens, territoire privilégié de par sa proximité avec la capitale de l’Yonne.

Engouement populaire

Sur le plan populaire, la relégation n’a pas remis en cause le fort engouement autour de l’équipe, née il y a plusieurs décennies sous la houlette du légendaire entraîneur Guy Roux, entretenue au moment de son accession en Ligue 1 au printemps. 2022, et renforcé par la dynamique sportive qui a porté l’AJA au premier plan en L2. Les Auxerrois ont ainsi pris la tête du championnat au soir du 24e jour, sans jamais le lâcher.

Les supporters affluent de toutes parts au stade Abbé-Deschamps, de l’Yonne bien sûr, mais aussi de l’Aube, de la Nièvre, du nord de la Côte-d’Or ou encore du Loiret. Le nombre moyen de spectateurs cette saison est d’environ 15 000, dont 9 000 abonnés, dans une enceinte pouvant en accueillir 18 000.

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Financièrement, la relégation n’avait pas perturbé le fonctionnement général de l’AJ Auxerre, qui avait réduit son budget de 32 millions à 22 millions d’euros pour l’exercice 2023-2024. En Ligue 1, il devrait encore se situer entre 30 et 35 millions d’euros grâce notamment à l’augmentation des droits TV. Avec ce budget, les ambitions sportives semblent devoir se limiter au maintien. Un discours historiquement connu à Auxerre.

Le Monde avec l’AFP

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Jeoffro René

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