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Donald Trump sort une chanson controversée contre l’immigration clandestine

Donald Trump.
Evelyn Hockstein / REUTERS

Le texte de la chanson relayé par Trump raconte l’histoire d’une femme qui croise la route d’un serpent affaibli, qui couve dessus, avant de mourir, empoisonnée par une morsure.

L’ancien président Donald Trump, de nouveau candidat à la Maison Blanche, a lu samedi 11 mai les paroles d’une chanson assimilant les immigrés illégaux à un serpent, lors d’un meeting de campagne dans le New Jersey. « C’est une chanson intitulée « Le serpent »elle parle de l’immigration clandestine et de la stupidité de ce que nous faisons actuellement. »» a déclaré le candidat républicain à ses partisans réunis à Wildwood pour l’un de ses premiers meetings électoraux depuis le début de son procès pénal à New York.

Le texte de la chanson relayé par Trump raconte l’histoire d’une femme qui croise la route d’un serpent affaibli, qui couve dessus, avant de mourir, empoisonnée par une morsure. « C’est l’histoire de notre pays », a lancé le candidat. Écrit par un militant afro-américain des droits civiques et popularisé par le chanteur de ivre Al Wilson en 1968, la chanson « Le serpent »qui ne concernait pas l’immigration, est régulièrement utilisée comme métaphore par Donald Trump, avec une première occurrence attestée en 2016, selon le Washington Post.

Donald Trump accusé d’avoir imité le langage d’Adolf Hitler

L’ancien président républicain, qui affrontera le président démocrate Joe Biden lors de l’élection présidentielle de novembre, use d’un discours opposé à l’immigration clandestine aux Etats-Unis. Il y a quelques mois, le Républicain estimait que les migrants « empoisonné le sang » des États-Unis, propos qui lui ont valu de nombreuses critiques. L’équipe de campagne de Joe Biden l’avait alors accusé d’imiter le langage d’Adolf Hitler.

Lors de sa première campagne pour l’élection présidentielle, en 2015, Donald Trump avait déjà choqué avec ses propos sur les immigrés clandestins. « violeurs ». Il avait alors promis de construire un immense mur le long des 3 000 kilomètres de frontière qui sépare le Mexique des États-Unis pour empêcher les immigrants illégaux d’entrer sur le sol américain. Un projet, commencé avant lui, et poursuivi sous sa présidence, mais non abouti à ce jour.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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