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Lasers, porteurs de flammes « cachés » et ciel illuminé… Les premiers éléments de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

A moins d’une semaine du grand moment le long de la Seine, les contours de la cérémonie d’ouverture annoncée comme unique en son genre se précisent.

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Les anneaux olympiques ont été installés sur la tour Eiffel en pleine nuit, le 7 juin 2024. (LAURINE BENJEBRIA / FRANCEINFO)

La cérémonie de tous les superlatifs… et de tous les défis. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris sur la Seine, le 26 juillet prochain, sera la plus grande retransmission télévisée en direct »jamais réalisé » par la filiale audiovisuelle du Comité international olympique (CIO), chargée de la production. Ce spectacle d’une durée de 3 heures 45 minutes, qui, on le sait, se tiendra pour la première fois en dehors d’un stade, verra défiler des délégations d’athlètes sur 6 km à bord de 85 bateaux. A bord, 6 000 à 7 000 athlètes (sur un total de 10 500) représenteront leur délégation nationale depuis le pont d’Austerlitz jusqu’à la tour Eiffel et le Trocadéro, où se déroulera la grande finale.

Quelque 3 000 danseurs, musiciens et comédiens vont prendre d’assaut les quais et les ponts de la capitale française, sur un parcours de six kilomètres, le long duquel sont attendus 326 000 spectateurs. Et dans cette dernière ligne droite, une semaine avant la cérémonie, les organisateurs diffusent les informations au compte-gouttes. Si l’on connaît les noms du metteur en scène – Thomas Jolly -, des chorégraphes et des auteurs – Leïla Slimani, Fanny Herrero et Patrick Boucheron – qui ont écrit l’histoire de ces 3 heures et 45 minutes hors du commun, l’un des derniers indices révélés par l’organisation est de lever les yeux vers le ciel ce soir-là.

Paris ne volera en effet pas sa réputation de ville lumière (et la France, pays des lumières), nous précise-t-on côté organisation : la lumière, et notamment celle de la flamme, sera le fil conducteur de cette cérémonie. Thomas Dechandon est déjà à l’œuvre. Ce concepteur lumière reconnu par la profession – il a notamment reçu le Molière 2023 de la meilleure création visuelle avec le spectacle Starmania, mis en scène par un certain Thomas Jolly -, s’emploie à sublimer les différents monuments parisiens. Le concepteur va, avec ses rayons, ses flashs, transformer toute la Seine et ses abords.

Nous verrons par exemple la Tour Eiffel, « Comme jamais » Un coup de force artistique grâce notamment à la neutralisation rarissime de l’espace aérien au-dessus de Paris pendant plus de 6 heures. Thomas Dechandon va pouvoir s’éclater dans le ciel parisien : rayons lumineux, faisceaux et lasers dans le ciel. Les répétitions se déroulent déjà discrètement de nuit, comme de jour, et ce jusqu’au dernier jour.

Enfin, le moment le plus attendu de l’histoire olympique, c’est aussi la flamme. Celle qui sillonne la France depuis le 8 mai sera bien sûr le clou de la cérémonie. Véritable fil conducteur, elle passera de main en main parmi les monuments, auprès de dizaines de chanteurs, athlètes et danseurs, avant d’arriver entre les mains des derniers relayeurs. Qui ? Le secret reste à jamais.

On sait cependant désormais qu’une trentaine de relayeurs finaux resteront cachés jusqu’à la dernière minute avant d’émerger en toute fin de spectacle, aux Tuileries. Il y a d’ailleurs fort à parier que cette flamme olympique n’enflammera pas seulement sa vasque, vers 23h30, mais aussi tout le ciel parisien.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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