L’ancien ministre Olivier Véran annonce qu’il n’est pas candidat à Grenoble
Défait aux dernières élections législatives dans la première circonscription de l’Isère, celui qui était porte-parole du gouvernement d’Elisabeth Borne a décidé de ne pas se représenter.
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L’ancien ministre de la Santé et porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a annoncé mardi 5 novembre qu’il ne se représenterait pas aux élections législatives partielles de l’Isère, vacantes depuis la démission de celui qui l’avait battu en juillet, l’ex-LFI Hugo Prévost. « Je ne serai pas candidat aux élections législatives partielles qui se tiendront dans la 1ère circonscription de l’Isère »a écrit l’ancien ministre le « à bon escient, après douze ans de mandats locaux et nationaux menés avec force ».
Dire que je n’ai pas « Je n’ai jamais considéré la politique comme une carrière »Olivier Véran explique vouloir « servir (son) pays autrement » et s’engager « différemment ». « Il est temps pour moi de prendre du recul, bénéfique, nécessaire »il continue, mais « ce n’est pas un au revoir »parce que « En politique, ‘jamais’ signifie ‘pas tout de suite' ».
L’ancien député du camp présidentiel précise que Camille Galliard-Minier, qui l’avait remplacé lorsqu’il était lui-même ministre, « souhaite se présenter comme candidate et nous la soutiendrons de toutes nos forces ».
Les dates de ces législatives partielles ne sont pas encore connues. Pour remplacer Hugo Prévost à l’Assemblée nationale, soupçonné de violences sexuelles et sexistes, La France insoumise vient d’investir le militant des droits de l’enfant Lyes Louffok.
Si Marine Tondelier, la patronne des Écologistes, a déjà confirmé que son parti soutiendrait le candidat LFI, dans le cadre de l’accord sur la répartition des circonscriptions du Nouveau Front populaire, le PS local a proposé une autre candidature, celle du la conseillère départementale socialiste Amandine Germain, plus susceptible de l’emporter, selon eux. Le PS national n’a pas encore tranché.