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Metz, les raisons de croire au maintien en Ligue 1

En ce début de ce dernier mois de L1, il ne serait pas étonnant que Metz songe à troquer le dragon Graoully, effigie de la cité lorraine, pour celui d’un phénix alors que les Grenats semblent renaître de leurs cendres. Il y a deux mois, ils se dirigeaient tête baissée vers une relégation évidente, embourbés dans une série de 9 défaites en 10 matches. Depuis, ils ont engrangé 4 succès inattendus (en 7 matches), soit autant que sur le reste de leur saison. En s’appuyant sur de nouveaux facteurs.

Une équipe type enfin claire

Laszlo Bölöni recherche depuis longtemps un onze stable. L’entraîneur messin a utilisé une trentaine de joueurs, a changé le système et augmenté le nombre de paires. « Nous n’avons pas réussi à trouver la formule et c’est ce qui nous a manqué toute l’année, pense l’arrière droit Maxime Colin. L’automatisation était nécessaire. Nous commençons à les trouver. »

De cette équipe plus unie, quelques forces motrices ont émergé. Il y a évidemment Georges Mikautadze, meilleur buteur de L1 ces deux derniers mois (8 buts en 8 matches), mais aussi quelques jeunes qui ont saisi leur chance aux côtés des cadres, comme l’ailier virevoltant Pape Amadou Diallo (19 ans). , le milieu Arthur Atta (21 ans) ou encore le défenseur central Sadibou Sané (19 ans).

Une mentalité de combat

Le constat a été plusieurs fois clair et leur public le leur a rappelé avec virulence : les joueurs affichaient régulièrement une attitude très éloignée de la combativité attendue d’un promu, rendant trop facilement les armes. Les deux derniers mois ont révélé un comportement inverse. « Il y avait un effet « dos au mur », on n’avait plus le choix, Colin y croit. Le fait que tout le monde nous enterrait a aussi un peu ébranlé notre ego. »

Metz reste sur deux succès incontournables, contre Lens (2-1, 12 avril) et Le Havre (1-0, 21 avril), qui changent l’approche des matches : et si, malgré un calendrier compliqué (Lille, Rennes, Strasbourg , PSG), le FC Metz reste en L1 ? Il possède un léger avantage sur le HAC et Lorient, qui font également face à des adversaires redoutables.

Un succès en sa faveur

Les Messins ont perdu 11 de leurs 17 défaites par un but, parfois sur penalty (Toulouse, 0-1, le 14 janvier) ou sur coup de pied arrêté (Montpellier, 0-1, le 17 décembre). Les succès ont changé de camp, notamment sur le lob à côté d’Adrien Thomasson contre Lens ou sur le poteau d’Emmanuel Sabbi contre le HAC, et les erreurs individuelles ont été moins nombreuses. Après avoir assisté à une conférence de presse avant Lens, le superstitieux Koffi Kouao a désormais décidé de venir voir les journalistes avant chaque match. Tout est bon pour garder votre bonne étoile.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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