« La voix du Rassemblement national sera entendue auprès des autorités », assure Yaël Braun-Pivet
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Aucune des six vice-présidences, aucun poste de questeur sur les trois en jeu, pas même un secrétaire sur douze… Marine Le Pen et ses alliés se sont tenus à l’écart des postes au bureau de l’Assemblée.
« Ce n’est pas normal » Le Rassemblement national n’a pas de vice-président. Invitée sur France 2 samedi 20 juillet, la présidente de l’Assemblée nationale, fraîchement réélue, Yaël Braun-Pivet, a regretté que des députés d’extrême droite soient restés à l’écart des postes du bureau de l’Assemblée, sa plus haute instance exécutive. Au « Journal de 20 heures », la présidente de l’Assemblée nationale s’est exprimée « d’un vote stupéfiant. » Mais « La voix du Rassemblement national sera entendue dans les instances de l’Assemblée nationale. Je veillerai avec soin à ce que chaque Français qui a voté lors de ces élections législatives soit entendu à l’Assemblée. »elle a assuré.
Elle a également parlé du prochain Premier ministre, comme le Le Nouveau Front populaire ne parvient pas à s’entendre sur un nom pour Matignon. Malgré l’arrivée en tête du NFP aux législatives, « sans raison » n’oblige pas Emmanuel Macron à proposer un nom de cette coalition pour le poste, a-t-elle estimé, car le NFP « n’est pas majoritaire à l’Assemblée ».
Malgré la défaite du camp présidentiel aux dernières élections, Yaël Braun-Pivet a également défendu son retour au perchoir. « J’entends certains parler de coups bas. A l’Assemblée nationale, il n’y a qu’une seule règle (…) c’est celle du suffrage, c’est l’élection »dit-elle en pensant à elle-même « fier » avoir été élu « sans aucune voix du Rassemblement national ».