La « ville de la mer refusée » : à Naples, où presque toutes les plages sont payantes
D’abord, une scène. La journaliste descend les escaliers qui mènent à une belle plage. Elle tombe sur un type costaud en corset, en tee-shirt, lunettes de soleil sur le nez et tatouages visibles. Il faudra débourser 15 euros pour entrer et profiter d’un transat. Ce que l’homme se garde bien de lui dire, c’est qu’elle a le droit de passer sans payer pour traverser cette plage privée et rejoindre l’espace public.
Peu de temps auparavant, le journaliste de la NZZ La vue de Bagno Ideal, une plage de Posillipo, une banlieue aisée de Naples, a frappé. « Depuis la route côtière qui surplombe la bande de sable, on le voit immédiatement : environ 70 % de la petite plage est couverte de chaises longues et de parasols – une plage privée », écrit-elle. « Ceux qui veulent s’installer ici doivent payer. De nombreuses chaises longues sont vides ». Elle ajoute que les 30 % théoriquement gratuits ne le sont pas en réalité : il sera interdit d’entrer sans réservation préalable en ligne, un système instauré pendant la période du Covid et maintenu par les autorités.
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