La triste résurgence de la Nakba palestinienne
Ils ont des centaines d’années. Mais ils commencent à dépérir. Sur l’Esplanade des Mosquées, à Jérusalem (le Mont du Temple pour les Juifs), les arbres semblent sombres. « Pourtant, ils sont sacrés, comme tout ce qui s’y trouve », feint de croire Ayoub al-Omari. Cet homme de 37 ans ne vit pas dans la vieille ville de Jérusalem ; l’endroit, en vérité, lui est souvent interdit par les soldats israéliens qui filtrent l’entrée les jours de prière. Mais son père peut y aller. « Et la vue de ces arbres mourants le fait pleurer », glisse-t-il au téléphone.
Pleurer devant de simples arbres ? Et ce, 76 ans après la Nakba, la grande « catastrophe » qui a vu plus de 750 000 Palestiniens privés de leurs maisons et de leurs biens lors de la création de l’État d’Israël ? Et ce, alors que la bande de Gaza est en flammes et dans le sang et que quelque 80 % de ses 2 millions d’habitants errent désormais ?
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