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la transmission de la souche H5N1 à l’homme « est une énorme inquiétude », alerte l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé a exprimé jeudi son inquiétude après la contamination de deux humains testés positifs à la grippe aviaire aux Etats-Unis début avril.

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Un microbiologiste teste des échantillons de volailles pour détecter la présence de grippe aviaire, à l'Université du Wisconsin-Madison (États-Unis), le 24 mars 2022. (SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

« Une énorme préoccupation. » L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est déclarée préoccupée, jeudi 18 avril, par la propagation croissante de la souche H5N1 de la grippe aviaire à de nouvelles espèces, dont l’homme. Début avril, deux personnes ont été testées positives aux Etats-Unis, après la contamination de troupeaux, notamment au Texas et au Kansas.

« C’est C’est tragique à dire, mais si je suis infecté par le H5N1 et que je meurs, c’est fini. Si je fais le tour de la communauté et que je le transmets à quelqu’un d’autre, alors vous démarrez le cycle. »a expliqué Jeremy Farrar, scientifique en chef de l’agence de santé des Nations Unies, lors d’un point de presse à Genève.

« Un taux de mortalité extraordinairement élevé »

La crainte est que le virus H5N1 qui, chez l’homme, s’est révélé « un taux de mortalité extraordinairement élevé », s’adapte pour devenir capable de se transmettre d’humain à humain. Il n’existe actuellement aucune preuve d’une telle transmission. Entre début 2023 et le 25 mars 2024, l’OMS a déclaré avoir enregistré un total de 888 cas humains de grippe aviaire dans 23 pays, dont 463 décès.

Au-delà de la surveillance des humains infectés par des animaux, « Il est encore plus important de comprendre combien d’infections humaines surviennent à votre insu, car c’est là que se produira l’adaptation » du virus, a expliqué Jeremy Farrar. Il estime que les systèmes de surveillance et de détection des infections « ne suffisent jamais » mais point « que cela se produit dans le pays le plus riche du monde. » Des études sérologiques y ont été lancées « pour voir s’il y a une transmission entre les éleveurs de vaches et d’autres ».

Cammile Bussière

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