La suppression de l’allocation spécifique de solidarité n’est « plus d’actualité dans l’immédiat », annonce la ministre du Travail
La fin de l’ASS a été annoncée en janvier par Gabriel Attal pour « lutter contre les pièges de l’inactivité ».
Publié
Temps de lecture : 1 min
Un répit pour des chômeurs en fin de droits. La suppression de l’allocation spécifique de solidarité (ASS), qui leur est versée, n’est pas « n’est plus une question d’actualité immédiate »a confirmé à l’AFP la ministre du Travail, Catherine Vautrin, lundi 3 juin. Elle l’avait annoncé un peu plus tôt, lors d’une rencontre avec des associations de lutte contre la précarité, a rapporté Noam Leandri, président du collectif Alerte, qui regroupe 34 associations de lutte contre la pauvreté.
« Ils concentrent leurs efforts sur la réforme de l’assurance chômage »a-t-il précisé. « Nous sommes ravis que cette suppression ne soit plus à l’ordre du jour »a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Paris, estimant que cela « dans la bonne direction ».
La suppression de l’ASS a été annoncée en janvier par le Premier ministre Gabriel Attal, qui a souligné sa volonté de « combattre les pièges de l’inactivité ». Gérée par France Travail (anciennement Pôle emploi) et financée par l’État, l’ASS est une allocation créée en 1984 destinée aux demandeurs d’emploi ayant épuisé leurs droits à l’assurance chômage. Il est attribué sous conditions de ressources et d’activité passée. Fin 2021, l’ASS était perçue par 321.900 allocataires, selon un document publié en septembre 2023 par le service statistique des ministères sociaux (Drees).