Et voilà, le Contrôle Technique Moto est officiellement obligatoire, avec toujours un contrôle essentiellement visuel. Alors, peut-on le faire à l’œil nu ? et sans le payer ?
Le contrôle technique concerne tous les deux-roues motorisés, qu’ils soient thermiques ou électriques. Mais que se passe-t-il s’il ne reste plus qu’une roue à la moto. Parce que c’est un vrai sujet. De plus, le motard capable de faire un wheelie est un super motard, doté d’une telle maîtrise technique, que cette technique est également valable pour sa monture, le dispensant automatiquement d’effectuer le contrôle technique. Une forme d’exonération pour l’expertise technique justement.
Car le wheeling est bel et bien une prouesse technique, défiant les lois de la physique. Imaginons l’heureux motard saluant poliment la police sous cette forme. Et quelle salutation ! Au lieu du traditionnel V, ce dernier salue plutôt avec sa roue avant bien surélevée.
Notre expert, juché majestueusement sur sa roue arrière, peut ainsi affirmer à juste titre qu’il n’est pas un deux-roues, puisqu’en réalité, il ne possède qu’une seule roue. Acceptons de considérer cette affirmation à la fois audacieuse et techniquement correcte.
Techniquement parlant, en effet, à ce moment précis, il n’y a qu’une seule roue en contact avec le bitume ; et encore plus si la moto n’a qu’une seule roue, l’arrière.
« Je ne suis pas un deux-roues », donc pas de contrôle technique ! C’est une logique implacable… aussi « vraie » que la logique du singe descendant de l’arbre et de l’homme descendant de l’arbre et donc de l’homme descendant de l’arbre.
En attendant, tout n’est pas perdu. La FFMC poursuit la lutte et invite les motards à la rejoindre pour des manifestations contre le Contrôle Technique. Et certaines compagnies d’assurance ont garanti que même en cas d’accident sans contrôle technique, les droits seraient préservés.
Cela n’empêche pas tout motard d’effectuer lui-même les contrôles, de vérifier la pression de ses pneus (sinon une fois par semaine, au moins une fois par mois) et d’emmener sa moto chez le concessionnaire pour un véritable contrôle bénéfique pour sa sécurité et pour lui-même.
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