La sécurité de Trump a récemment été renforcée en raison des « menaces » iraniennes, selon les médias
L’existence d’un plan iranien visant à tuer le candidat républicain n’aurait cependant aucun lien avec la tentative d’assassinat de samedi dernier.
Les services secrets avaient renforcé il y a plusieurs semaines la protection de Donald Trump face à la « menace » Il s’agirait d’un plan iranien visant à tuer le candidat républicain, sans rapport avec la tentative d’assassinat de samedi, selon les médias américains. CNN et d’autres médias ont rapporté mardi 16 juillet que les autorités américaines avaient reçu des renseignements d’un « source humaine » concernant un plan ourdi par Téhéran contre l’ancien président des États-Unis, poussant les services secrets, chargés de protéger les personnalités politiques américaines, à relever leur niveau de protection.
Cette information intervient alors que les services secrets américains sont vivement critiqués pour la façon dont un homme armé a pu s’approcher si près de l’ancien président. Le président Joe Biden a demandé l’ouverture d’une enquête indépendante sur la tentative d’assassinat qui a coûté la vie à un pompier qui participait au rassemblement.
Le Conseil de sécurité nationale américain a réagi aux rapports de mardi en déclarant qu’il surveillait « L’Iran menace depuis des années l’ancienne administration de Donald Trump »Téhéran ne cache pas son désir de vengeance après la mort de Qassem Soleimani, ancien architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué par une attaque de drone américain en janvier 2020 à Bagdad. « Nous considérons qu’il s’agit d’une question de sécurité nationale et intérieure de la plus haute importance. »La porte-parole du conseil, Adrienne Watson, a déclaré dans un communiqué.
« Aucun lien entre le tireur et d’éventuels complices, étrangers ou nationaux »
Mais l’enquête sur la tentative d’assassinat de Donald Trump lors d’un rassemblement en Pennsylvanie samedi « n’a identifié aucun lien entre le tireur et d’éventuels complices ou conspirateurs, étrangers ou nationaux »a-t-elle ajouté. Elle a renvoyé les questions à « « mesures supplémentaires mises en place ces dernières semaines » aux services secrets des États-Unis et au ministère de la Sécurité intérieure.
Le porte-parole des services secrets, Anthony Guglielmi, a déclaré que son service et d’autres agences « Nous recevons constamment des informations sur des menaces potentielles et prenons des mesures pour ajuster les ressources si nécessaire. » « Nous ne pouvons pas faire de commentaires sur une menace particulière, si ce n’est pour dire que les services secrets les prennent très au sérieux et réagissent en conséquence. »a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le ministère de la Sécurité intérieure n’a pas immédiatement réagi.