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La Russie subirait une grave défaite si elle entrait en guerre contre l’OTAN, assure la Pologne

La guerre en Ukraine continue et, jeudi 25 avril, Jens Stoltenberg, le chef de l’Otan, a jugé qu’elle n’était pas « pas trop tard » pour que Kyiv gagne contre Moscou. Seule condition : que l’Occident tienne sa promesse de fournir davantage d’armes.

Le même jour, Radosław Sikorski, le ministre polonais des Affaires étrangères, estimait que Vladimir Poutine serait confronté à un risque « Défaite inévitable » s’il entrait en conflit avec l’OTAN. « Ce n’est pas nous, l’Occident, qui devrions craindre une confrontation avec (lui)mais c’est le contraire »» a-t-il soutenu lors d’un discours devant le Sejm, la chambre basse du parlement polonais, comme l’a rapporté le site Politico.

« Il convient de s’en souvenir, pour ne pas accroître le sentiment de menace parmi les les Russesparce que l’OTAN est une alliance défensive, mais montrer qu’une attaque de la Russie contre l’un de ses membres conduirait à l’effondrement (De moscou)« .

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Les principales dates de la guerre en Ukraine

Tout au long de son argumentation, Radosław Sikorski, qui s’est efforcé de présenter la vision du Premier ministre polonais Donald Tusk en matière de politique étrangère, a estimé que le potentiel économique et militaire de la Russie était « pâle » en comparaison avec celui de l’Occident.

Pour étayer son propos, il a souligné le fait que l’OTAN disposait de trois fois plus de personnel militaire, trois fois plus de forces aériennes et quatre fois plus de navires. Selon lui, le seul espoir de victoire de Vladimir Poutine réside dans le « manque de détermination » de l’Occident.

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Dissimulation d’armes atomiques et menaces voilées

Cependant, un éventuel débordement de violence lié à l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par le dirigeant russe inquiète de plus en plus les alliés occidentaux et les hauts responsables militaires. Vladimir Poutine continue de proférer des menaces nucléaires voilées contre l’Occident et s’efforce de cacher les armes atomiques en Biélorussie, pays frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de la Lettonie, trois États membres de l’OTAN.

Après la victoire de Donald Tusk l’automne dernier – qui s’est accompagnée de l’éviction du parti nationaliste polonais Droit et Justice (PiS), après huit ans au pouvoir – Radosław Sikorski a repris son poste de ministre des Affaires étrangères. Depuis octobre, l’administration de centre-droit de Donald Tusk cherche à mettre fin à près d’une décennie de politique du PiS. Comme le souligne Politico, son ambition est de restaurer les normes démocratiques dans le pays et d’améliorer les relations avec Bruxelles.

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Récemment, Donald Tusk a lancé une mise en garde liée au fait que l’Europe se trouvait dans une situation « l’époque d’avant-guerre »ajoutant qu’elle avait encore « un long chemin à parcourir » avant d’être prête à affronter la menace qui l’attend.

De son côté, le président polonais Andrzej Duda a déclaré que son pays était « prêt » d’héberger des armes nucléaires sur son territoire, si l’OTAN décidait de renforcer son flanc oriental.

Une volonté de se démarquer des anciens choix politiques

Lors de son discours prononcé jeudi 25 avril, Radosław Sikorski a fustigé la politique étrangère de l’ancien gouvernement, la résumant comme une « une série d’hypothèses idéologiques erronées, de mauvaises idées, de mauvaises décisions et d’omissions ».

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Il a ensuite estimé que de tels choix avaient entraîné des pertes financières, mais aussi « perte de crédibilité et de prestige », relaie les médias politiques. Il a par ailleurs dit regretter une détérioration des relations avec les puissances extérieures, qui a contribué à maintenir la Pologne à l’écart des débats. « le plus important au sein de l’UE et de l’OTAN ».

Tout en reprochant au gouvernement précédent d’avoir opté pour « chemin de confrontation », Radosław Sikorski a assuré que le nouveau aurait des priorités différentes. Il envisage donc que la Pologne prenne la présidence tournante de l’UE au premier semestre 2025.

Varsovie devient un poids lourd de la défense. La Pologne est le 14ème pays qui dépense le plus d’argent en équipement militaire, affirme Politico, citant des données publiées cette semaine par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. Entre 2022 et 2023, cet État d’Europe centrale a augmenté ses dépenses de 75 %, pour atteindre 31,6 milliards de dollars.

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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