La Rochelle : Paul Graou à la fête, les Rochelais presque dans le jeu… les tops et les flops
Le Stade Toulousain a été tenu en échec par le Stade Rochelais ce dimanche soir (31-31). Découvrez ce que la rédaction a aimé et déplu.
HAUTS
Paul Graou assure toujours
Alors qu’Antoine Dupont fêtait son titre avec l’équipe de France des 7 à Madrid, Paul Graou faisait également la fête sur la pelouse du Stade toulousain. A l’image du capitaine de l’équipe de France, le demi de mêlée de 26 ans s’est montré dans tous les bons gestes ce dimanche soir. Que ce soit seul (17′, 23′) ou par la passe (29′, 40′, 51′), Paul Graou a illuminé le Stade toulousain de ses brillantes attaques. Moins présent en défense avec deux plaquages réussis pour un raté (pas Antoine Dupont n’en a envie). Malgré tout, il termine le match avec 56 mètres parcourus, trois défenseurs battus, un centre et plusieurs passes après contact qui mettent son équipe en tête.
Guillaume Cramont n’est pas un numéro 3
Avec Peato Mauvaka et Julien Marchand comme équipiers, Guillaume Cramont possède les bons modèles pour devenir excellent. Mais cela dépasse les attentes. A seulement 23 ans et face à un pack rochelais réputé pour sa densité, il s’est fait remarquer par son activité incessante, sa capacité à enchaîner avec ses dos avec des passes dans le dos. Souvent présent en appui et propre sur ses lancers (19/20 pour Toulouse), il s’est également fait remarquer avec un scratch dans son camp alors que les Rochelais augmentaient d’un cran la pression.
La Rochelle reprend de la vitesse
Ronan O’Gara, malgré les regrets de ne pas avoir remporté la victoire, sera certainement satisfait de la performance de ses hommes, notamment d’un point de vue offensif. Sans doute aidés par le retour de Dulin en défense, les Rochelais ont fait avancer le jeu, avec une rapidité comme on en a moins (ou plus) vu ces derniers temps. Les deux premiers essais du match inscrits par Nowell et Skelton l’ont été après des lancements nets comme La Rochelle en avait l’habitude par le passé. A deux semaines du début de la phase finale (ils ne sont pas encore pleinement qualifiés), les Rochelais peuvent repartir de Toulouse la tête haute.
flops
Une période faible qui pèse lourd
On a pensé un moment que Toulouse avait vraiment trop fêté son titre de champion d’Europe et que La Rochelle allait en profiter. Pendant 15 minutes, le plan était parfait pour les Maritimes. Mais la deuxième partie de seconde période n’est pas aussi aboutie et Toulouse revient au score sans réelle réponse de La Rochelle avant l’essai de Seuteni. A l’image de Quentin Lespiaucq, auteur d’un en-avant et d’une touche incorrecte avant la mi-temps, les Rochelais n’étaient plus là. Manque de jus, réaction logique des Toulousains ? Ce qui est sûr, c’est que ce petit passage à vide a laissé Toulouse dans le match et compte dans le résultat final.
Le banc toulousain est entré trop tard
Avec un banc XXL composé d’Ugo Mola, on s’attendait à voir les remplaçants toulousains faire la différence en seconde période. Mais entre temps, c’est La Rochelle qui inscrit deux essais (44′, 59′) avant les entrées de Baille et Aldegheri (55′), Willis et Roumat (61′) et Mauvaka (71′). Un entraînement plus tôt dans le match aurait pu jouer un rôle pour obtenir quelque chose de mieux qu’un match nul. De l’autre côté, les entrées de Colombe, Latu et Danty (53e) se révèlent décisives.