La parenthèse macroniste est-elle en train de se refermer ?
ANALYSE – A l’occasion des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, on a pu assister à la fin du « ni droite ni gauche » revendiqué par Emmanuel Macron.
Dans un duel, il ne faut jamais être troisième. C’est pourtant exactement ce qu’expérimentent les macronistes avec la campagne législative express voulue par le président de la République. Le bloc central représenté par les troupes macronistes et leurs affiliés d’Horizons, du MoDem et de l’UDI est coincé entre l’émergence d’un bloc de gauche reconstitué pour l’occasion et un Rassemblement national qui n’a pas réussi pour le moment à séduire uniquement le LR Ciotti. version. L’espace politique se rétrécit pour Renaissance qui, selon les sondages, pourrait remporter entre 70 et 100 sièges dans le meilleur des cas. Pas de quoi peser sur la future assemblée et encore moins pour pouvoir espérer former une coalition.
Emmanuel Macron avait sans doute en tête de faire exploser une nouvelle fois les blocs de droite et de gauche pour tenter de reconstituer un bloc central qui, en refusant les extrêmes, rassemblerait les voix des Français modérés. Pourtant, si l’on en croit les sondages d’opinion, le scénario…