la mère de l’adolescent conteste les conclusions de l’enquête administrative
Cinq mineurs ont été mis en examen pour tentative de meurtre après l’agression de l’adolescente à Montpellier le 2 avril devant son collège. L’enquête administrative n’a constaté aucune « négligence » de la part de l’établissement.
Publié
Temps de lecture : 1 min
La mère de Samara, l’adolescente agressée début avril à Montpellier, conteste les conclusions de l’enquête administrative, a rapporté France Bleu Hérault mardi 30 avril. Pour l’avocat de la mère de l’écolière, Marc Gallix, ce rapport donne le sentiment de vouloir « préserver, protéger les enseignants ». Il ajoute : « Il y a toujours une forme de corporatisme dans ce type d’entreprise et ce rapport en est l’exemple évident ».
L’avocat affirme qu’il lui est impossible d’accepter les conclusions de l’enquête administrative. Il soutient qu’il y avait « les échecs »de la « lacunes »de la «négligence de la part du collège». « Cette enfant a quitté l’école, a été massacrée alors que les gens savaient qu’elle était menacée ». L’avocat compte désormais sur l’information judiciaire pour demander « pour que les gens du collège, et notamment le directeur, soient entendus ».
Mardi matin sur France Inter, Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a déclaré : « L’enquête administrative n’a constaté aucune négligence » du collège Arthur-Rimbaud de Montpellier (Hérault). Le ministre affirme que « compte tenu des éléments portés à sa connaissance, le collège a fait tout ce qu’il pouvait ». Le harcèlement scolaire n’est pas non plus établi.
Samara, 13 ans, a été rouée de coups le 2 avril par d’autres adolescents à proximité de son établissement. Deux jours après l’agression de la collégienne, sa mère a estimé sur France Bleu Hérault qu’il y avait eu une « loupe » dans la protection de sa fille en dénonçant le manque de réactivité de l’établissement. Dans cette affaire, cinq mineurs sont mis en examen pour tentative de meurtre.