la justice confirme sa mise en examen pour viols sur mineurs
Mis en examen pour avoir eu des relations sexuelles avec deux adolescentes, Jean-Luc Lahaye estime que les accusations portées par l’une des plaignantes ne tiennent pas. La cour d’appel de Paris a toutefois confirmé la décision du juge d’instruction.
La cour d’appel de Paris a confirmé, ce jeudi 10 octobre au matin, la mise en examen pour viol de Jean-Luc Lahaye, a appris BFMTV de source judiciaire.
Accusée depuis novembre 2021 d’avoir violé deux jeunes mineures de 16 et 17 ans, la chanteuse de 71 ans a demandé à la justice d’abandonner les accusations portées par Roxane*, l’une des deux plaignantes, estimant qu’elle avait menti et que les relations avec elle était consensuelle.
Il a donc demandé à bénéficier du statut plus favorable de témoin assisté. Après avoir essuyé un premier échec devant le juge d’instruction, il n’a donc pas eu plus de succès devant les magistrats de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris qui ont confirmé cette décision ce jeudi matin.
« Nous attendons du juge d’instruction qu’il se place à égale distance entre le plaignant et l’accusé », ont réagi auprès de l’AFP les deux avocats du chanteur, Mes Sophie Obadia et Bertrand Burman.
« Mon client est soulagé »
« Cette plaignante n’a pas communiqué tous les éléments qui lui étaient demandés depuis des mois et des mois. Les nombreux témoignages de femmes favorables à Jean-Luc Lahaye ne sont jamais pris en compte », ont-ils regretté, ajoutant que « cette chanteuse populaire (devrait) être capable d’exercer sa profession ». Le chanteur est interdit de se produire sur scène depuis sa mise en examen.
« Mon client est soulagé par cette décision et espère que l’enquête sera bientôt bouclée », a déclaré à l’AFP Me Nathalie Bucquet, avocate de la jeune femme.
Jean-Luc Lahaye, aujourd’hui âgé de 71 ans, a été mis en examen le 5 novembre 2021 à Paris notamment pour « viols et agressions sexuelles sur mineur de plus de 15 ans ». Deux jeunes femmes, nées en 1998 et 2000, l’accusent de violences sexuelles alors qu’elles étaient mineures. Les faits reprochés, qu’il conteste, ont débuté en 2013.
*Le prénom a été modifié