Divertissement

la gifle, par Christine Angot – Libération

TRIBUNE

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Violences sexuellescas

L’humour-humour est le genre de « service public » que la télévision française rendait à la société tous les samedis soir depuis deux décennies, et qui est aujourd’hui honoré par les mains du Président lorsqu’il décore Ardisson. Une claque annoncée à l’époque par Baffie.

Deux années de suite, 1999, année de Inceste, 2000, celui de Quittez la ville, J’ai été invité au spectacle de Thierry Ardisson, Tout le monde en parle, sur la fonction publique.

À l’époque, je publiais depuis dix ans, mais c’était la première fois que j’étais invité par des animateurs influents comme Pivot et Ardisson. Je me souviens avoir dit à mon éditeur « Suis-je à la mode ou quoi ? Ça m’a fait peur. J’avais peur que ce soit comme avec mon père que j’ai rencontré à 13 ans, et qui m’a ensuite reconnu. Il y a eu huit jours merveilleux, j’ai eu un père, la mention « de père inconnu » a été remplacée sur le livret de famille par « né par Pierre Angot ». Enfin, j’étais comme tout le monde, je portais le nom de mon père, il parlait trente langues et appartenait à un milieu social plus élevé que ma mère. Au bout d’une semaine, il est venu vers moi et m’a embrassé sur la bouche. La honte est immédiate.

Dès que ton père t’embrasse sur les lèvres, tu as honte. Le lendemain, lorsque vous essayez de le dire à votre mère et que vous n’y parvenez pas, vous avez honte. De retour à l’école, quand tu dis à ton camarade de classe que tu as passé des vacances formidables avec ton père, tu as honte. Plus tard, quand les garçons attendent les filles après l’école et que tu bloques les murs,

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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