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La fraîcheur de Campenaerts, le manque de vigilance de van Aert… Les hauts et les bas de la 18e étape

Victor Campenaerts a eu du flair pour suivre l’attaque de Kwiatkowski, contrairement à Wout van Aert, qui a laissé filer une nouvelle chance de victoire.

HAUTS

Première de Campenaerts

Les larmes de Victor Campeanarts resteront sans doute parmi les plus beaux moments de cette 111e édition du Tour de France. Jeudi, le coureur du Lotto Dstny s’est précipité pour appeler en vidéo sa compagne et son bébé afin de partager sa joie. La joie d’une première victoire sur la Grande Boucle à 32 ans obtenue au sprint à Barcelonnette devant Vercher et Kwiatkowski. Présent dans l’échappée depuis sa formation, il a su se faire oublier et faire son effort aux meilleurs moments pour rejoindre Kwiatkowski dans la descente de la Côte des demoiselles Coiffées. Bien placé sous la flamme rouge – en troisième position -, il a montré sa fraîcheur pour devancer facilement ses deux compagnons de pédales.Tout le monde savait que j’avais de très bonnes jambes et que c’était une étape que je visais déjà en décembre. Je savais que c’était la seule étape que je pouvais gagner. Dans l’échappée, je n’avais qu’une seule chance et j’ai peut-être joué un peu « sale », en montrant à tout le monde que j’avais très mal pour ne pas prendre trop de relais » a expliqué le vainqueur du jour.

Solide Vercher

« Deuxièmement, c’est nul !» A l’arrivée, Mattéo Vercher n’a pas caché sa déception de terminer derrière Campenaerts. Mais le Français ne s’est pas déshonoré et n’a jamais été aussi proche de remporter la première victoire de sa carrière. Le jeune coureur de 23 ans a fait preuve d’un grand sang-froid jeudi. Et pour cause, sa journée avait mal commencé lorsqu’il a heurté une barrière au départ fictif, le mettant à terre. La tête en forme, le coureur de TotalEnergies a d’abord soutenu son leader, Steff Cras, lui aussi dans l’échappée avant de saisir sa chance jusqu’à l’arrivée. Pris dans le défi d’un succès sur le Tour de France, il n’a pas su gérer ses émotions une fois la flamme rouge passée en attaquant beaucoup trop tôt. Il a tout de même terminé à une belle deuxième place. Un podium qui en appelle certainement d’autres.

Les flops

Wout van Aert a raté le bateau

Sa dernière chance de remporter une étape sur ce Tour de France s’est évaporée après l’attaque de Michal Kwiatkoswki dans la descente de la dernière difficulté du jour à 40 kilomètres de l’arrivée. Le Belge de l’équipe Visma Lease a Bike avait tous les ingrédients pour remporter cette 18e étape qui convenait parfaitement à ses qualités de puncheur/sprinteur. Accompagné de Lemmen – qui a chassé toutes les attaques pendant une bonne partie de l’étape -, le Belge n’a pu rejoindre le groupe de tête ainsi que celui des poursuivants terminant 15 secondes devant lui à Barcelonnette.Je n’ai pas pu réagir quand Kwiatkowski a accéléré. Il roulait très fort. J’ai pris un risque un moment en ne réagissant pas à l’accélération de Campenaerts. Avec le recul, j’ai raté une place dans l’échappée de droite. Ensuite, ce fut une longue poursuite.« , a déclaré le Belge. Un manque de vigilance conclu par une neuvième place au goût amer pour un coureur qui a besoin de se rassurer avant les Jeux Olympiques.

Toujours rien pour Decathlon

Au fil des jours, les chances de victoire s’amenuisent pour l’équipe Décathlon-AG2R. Dans une spirale positive avant le départ du Tour – 26 victoires -, l’équipe française affiche zéro point à trois étapes de la fin. Pas en réussite au sprint avec Sam Bennett, l’équipe a réussi à placer trois coureurs dans l’échappée jeudi. Trois tickets nommés Godon, Armirail et Prodhomme, tous perdants. La fête devra (une fois de plus) attendre à l’hôtel Décathlon.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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