La folle amende de 36 zéros infligée à Google par la Russie
Les procureurs russes ont condamné Google à payer une amende colossale, de 36 zéros, pour avoir supprimé des comptes et des médias russes de YouTube. Le géant de l’informatique ne semble pas avoir l’intention de payer la somme.
La somme est astronomique, et Google risque de manquer de marge pour rédiger son chèque. Deux « indécilions » de roubles, c’est le montant astronomique de l’amende infligée au géant de l’informatique par la justice russe ce mardi 29 octobre. Cela équivaut à quelque 20 milliards de milliards de dollars, un montant comportant exactement trente-six zéros (2 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000). dollars).
Cette somme dépasse le PIB mondial, estimé à 110 000 milliards de dollars par le Fonds monétaire international.
chaînes de propagande supprimées
L’amende record a été infligée à Google pour avoir bloqué depuis sa plateforme YouTube les contenus proposés par les chaînes médiatiques russes, plus ou moins sous le contrôle du gouvernement russe. Le géant de la technologie a également bloqué les comptes appartenant à des chaînes de propagande après le début de l’invasion russe en Ukraine.
Google est également accusé de ne pas avoir suivi une injonction datant de l’été 2024, lui imposant de rétablir plusieurs chaînes commerciales et celles de 17 médias russes sur la plateforme.
Le montant a été calculé après un essai de quatre ans. Et, ironiquement, cette somme déjà coquette pourrait être augmentée.
une amende impossible à payer
Bien entendu, cette sanction se veut un coup sur la table plutôt qu’une amende que Google devrait effectivement payer. Selon Roman Yankovsky, un expert du HSE Education Institute cité par l’agence TASS, Google « ne paiera clairement pas cette pénalité, et la Fédération de Russie ne pourra pas récupérer cet argent auprès de l’entreprise ».
Et même si Google envisageait de payer cette amende, l’entreprise s’exposerait à des sanctions américaines. En fait, le pays empêche les entreprises locales de faire des affaires avec la Russie depuis son offensive en Ukraine.