La conférence de presse cruciale du président américain assombrie par des lapsus

Joe Biden a réitéré qu’il était le candidat démocrate « le plus qualifié » pour l’élection présidentielle de novembre, lors d’une conférence de presse d’un peu moins d’une heure mais entachée de nouvelles gaffes.

Le président américain n’a pas exclu de subir un examen neurologique dans les prochains mois si ses médecins à la Maison Blanche le lui recommandent. Joe Biden assure toutefois que ses précédents tests montrent qu’il « se porte bien ».

Malgré son âge, ses lapsus et son éloquence clairement affaiblie depuis plusieurs mois, Joe Biden assure qu’il saura encore « gérer » Xi et Poutine dans trois ans, en 2027, deux ans avant la fin d’un éventuel dernier mandat, qui s’achèvera en janvier 2029.

Joe Biden a fait état lors d’une conférence suivant le sommet de l’OTAN de « progrès » vers un accord entre Israël et le Hamas pour mettre fin à la guerre à Gaza.

« Les États-Unis travaillent depuis des mois pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza, pour rapatrier les otages et pour ouvrir la voie à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient », a-t-il déclaré. « Ce sont des questions difficiles et complexes. Il reste des lacunes à combler. Nous faisons des progrès. La tendance est positive et je suis déterminé à conclure cet accord et à mettre fin à cette guerre, qui doit prendre fin maintenant. »

Sur Truth Social, Donald Trump se moque du locataire de la Maison Blanche, visiblement en difficulté, lors de cette conférence de presse qui a débuté par un nouveau lapsus.

« Excellent travail, Joe ! », a déclaré l’ancien président sur son réseau social Truth Social.

« Je ne l’aurais pas choisie si je n’avais pas pensé qu’elle était qualifiée pour être présidente. Dès le début, je n’ai pas hésité à le dire. Elle est qualifiée pour être présidente. C’est pourquoi je l’ai choisie », a déclaré Biden à propos de sa colistière Kamala Harris.

Le président américain Joe Biden, confronté à un tourbillon de questions sur sa forme physique, a assuré qu’il n’était « pas vrai » qu’il lui soit nécessaire d’aller se coucher à 20 heures

« Au lieu de commencer ma journée à 7 heures du matin et de me coucher à minuit, il serait plus intelligent pour moi de ralentir un peu », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse très suivie.

« Je n’aurais pas choisi la vice-présidente Trump si je n’avais pas pensé qu’elle n’était pas qualifiée pour être présidente », a déclaré Joe Biden, qui a ainsi commis une nouvelle bourde en confondant son rival républicain et sa vice-présidente démocrate Kamala Harris.

Quelques heures plus tôt, le dirigeant démocrate avait déjà annoncé « Président Poutine » en accueillant Volodymyr Zelensky sur scène, avant de se corriger.

Première question sur la politique américaine actuelle. Joe Biden se dit « la personne la plus qualifiée » pour être candidat à la présidentielle et battre Donald Trump en novembre. « Il y a encore des choses à faire », dit-il, à propos de son bilan économique, quatre ans après son élection.

Après une heure de retard, Joe Biden s’exprime en direct de Washington. Dans son discours d’ouverture, le président américain évoque la situation internationale et affirme que les États-Unis « ne peuvent pas se retirer du monde ».

Après la nouvelle bourde, les réactions. Plusieurs sources ont indiqué à CBS s’attendre à ce que « des dizaines » d’élus démocrates fassent des déclarations dans les prochaines 48 heures appelant le président Joe Biden à se retirer de la course à la Maison Blanche.

Jusqu’à présent, une dizaine de membres de la Chambre des représentants ont déjà appelé Joe Biden à retirer sa candidature. Dernière en date : la représentante du Michigan Hillary Scholten a appelé jeudi le président à « passer le flambeau » pour « le bien de notre démocratie ».

Joe Biden, sous pression pour retirer sa candidature à la Maison Blanche, a annoncé « Président Poutine » en accueillant le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Les caméras ont capturé les réactions mitigées des différents chefs d’État et de gouvernement présents sur scène.

Le président américain devait s’exprimer à 00h30, mais la conférence de presse en direct de Washington n’a toujours pas commencé.

Depuis Washington, où il participait au sommet de l’Otan, le président de la République a défendu son homologue américain, critiqué dans son pays. Pour Emmanuel Macron, Joe Biden est un président « en charge, précis sur les sujets, qu’il connaît bien ».

Lors d’une conférence de presse, Emmanuel Macron a refusé de commenter la situation politique intérieure aux Etats-Unis. « Nous faisons tous des lapsus », a-t-il toutefois déclaré à propos de la bourde de Joe Biden. « Cela m’est arrivé, cela m’arrivera probablement demain. Je vous demanderais la même indulgence que celle qui est due entre gens bien intentionnés ».

Joe Biden, sous pression pour retirer sa candidature à la Maison Blanche, a annoncé « Président Poutine » en accueillant Volodymyr Zelensky sur scène au sommet de l’Otan à Washington, quelques dizaines de minutes seulement avant une conférence de presse cruciale.

« Et maintenant, je veux céder la parole au président de l’Ukraine, qui a autant de courage que de détermination. Mesdames et messieurs, le président Poutine », a déclaré le démocrate de 81 ans, qui s’est éloigné du micro avant de se rendre compte de son erreur et de revenir pour dire : « Il va battre le président Poutine. Le président Zelensky. Je suis tellement concentré sur le fait de battre Poutine ».

Jusqu’à présent, Joe Biden a résisté aux appels à se retirer de son parti, ainsi qu’aux célébrités et aux gros sous du monde du spectacle. Dans un sondage Ipsos publié jeudi par le Washington Post et ABC, 67% des personnes interrogées estiment que le président américain devrait retirer sa candidature. Rien que chez les électeurs démocrates, c’est aussi l’opinion majoritaire, à 56%.

Les appels à ce que le président américain Joe Biden jette l’éponge pour l’élection de novembre se multiplient au sein du camp démocrate. Une dizaine d’élus de la Chambre des représentants ont déjà exhorté Joe Biden à abandonner la course à la Maison Blanche.

Tous se disent très inquiets de la capacité du leader démocrate à l’emporter face à Donald Trump après sa performance catastrophique lors d’un débat avec ce dernier le 27 juin. Dernière en date : la représentante du Michigan Hillary Scholten a appelé jeudi le président à « passer le flambeau » pour « le bien de notre démocratie ».

L’une des voix les plus éminentes du Parti démocrate, Nancy Pelosi, a obstinément refusé de soutenir explicitement le président américain.

Quelques heures plus tôt, l’acteur George Clooney, fervent démocrate, avait déjà jeté des bâtons dans les roues en appelant le président à abandonner la course, dans le New York Times.

A 18h30 heure locale (00h30 heure de Paris) – l’heure est décalée d’une heure par rapport à l’horaire initial – au centre de conférences qui accueille cette semaine à Washington un sommet de l’Otan, Joe Biden devra faire preuve de vivacité d’esprit, s’exprimer clairement, d’une voix assurée, sans notes et sans prompteur.

Il n’a pas pu le faire le 27 juin lors d’un débat contre son prédécesseur républicain Donald Trump, qu’il reste déterminé à affronter lors de l’élection présidentielle de novembre.

Depuis qu’il est devenu président, Joe Biden a donné 36 conférences de presse, selon la chercheuse Martha Joynt Kumar, citée par Axios. Parmi ses six prédécesseurs, seul le républicain Ronald Reagan en avait fait moins.

Bonjour à tous. Bienvenue dans ce direct pour suivre l’actualité de Joe Biden ce soir, qui joue désormais sa survie politique à chacune de ses apparitions publiques. A 00h30 (heure de Paris), il fera face à un test redoutable pour sa candidature présidentielle en donnant une conférence de presse, exercice qu’il n’affectionne guère.

Et ce sera « une conférence de presse de grand garçon », promet la Maison Blanche, sans donner plus de détails sur la durée ou le calendrier.

Cette curieuse expression vise sans doute à distinguer cette rencontre des courtes séances de questions-réponses bien balisées auxquelles participe habituellement le président américain, au cours desquelles un petit nombre de journalistes désignés à l’avance posent des questions.