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«La commission européenne veut bien pleurer avec l’Arménie mais continue de commercer avec l’Azerbaïdjan»

RAPPORTS – Il y a exactement six mois, les 100 000 Arméniens d’Artsakh/Haut-Karabakh ont été chassés de leurs terres ancestrales par l’armée azerbaïdjanaise. Que sont-ils devenus ? Notre grand écrivain national est retourné en Arménie pour les retrouver et recueillir leurs larmes et leurs espoirs.

  • Cet article provient du Figaro Magazine

A l’est de la piste du petit aéroport de Kapan, sud de l’Arménie, région de Syunik, les pentes s’élèvent rapidement vers le ciel sombre. Les montagnes tombèrent sous le contrôle de l’Azerbaïdjan. Les drapeaux azerbaïdjanais ne flottent pas sur les crêtes ce soir car il pleut. « Quand ils claquent, c’est de la torture » a déclaré M. Haroutiounian, sous-préfet de la région. Il y a six mois, en septembre 2023, les troupes azéries, échauffées par trente ans de discours d’État, s’emparaient du Haut-Karabakh (Artsakh pour les Arméniens) et faisions le ménageselon les mots du président Aliev.

Ce petit plateau fertile, arménien depuis deux millénaires, était enclavé en territoire azéri, au terme d’un siècle de sabotage soviétique et de récents conflits frontaliers. Pour la première fois dans l’histoire, la continuité de la présence des Arméniens sur la terre d’Artsakh a été rompue. La continuité est l’affiliation des corps à un sol. « Qu’un peu de temps suffit pour changer quelque chose »

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Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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