Nouvelles

La charge de François Molins au procès de l’ancien patron de la drogue François Thierry – Libération

À la barre

Article réservé aux abonnés

L’affaire François Thierry : les dessous d’un trafic d’Étatcas

Entendu comme témoin devant le tribunal correctionnel du Rhône, l’ancien procureur de Paris, aujourd’hui à la retraite, a dénoncé certaines méthodes de l’Office des stupéfiants et de son patron déchu, notamment le recours effréné à des indicateurs.

Parmi la vingtaine de témoins convoqués au procès de François Thierry, son audition était l’une des plus attendues. Arrivé en catimini devant le tribunal correctionnel du Rhône, l’ancien procureur de la République de Paris, François Molins, a livré un réquisitoire sévère contre les méthodes de l’ancien patron de l’Office des stupéfiants. Ce dernier est jugé depuis lundi pour avoir extrait de prison en avril 2012 l’un de ses informateurs, le trafiquant Sophiane Hambli, afin de lui permettre de piloter une gigantesque importation de résine de cannabis en provenance d’Espagne dans le cadre d’une fausse garde à vue dans une suite d’hôtel. A l’époque, cette mesure fantôme bénéficiait du soutien de la procureure adjointe chargée du crime organisé au parquet de Paris, Véronique Degermann, qui a toujours affirmé avoir été « abusé » par François Thierry et échappa finalement au procès.

Nommé cinq mois plus tôt à la tête du parquet de Paris, François Molins était loin d’avoir les mains dans le département opérationnel. Sa juridiction, qui s’occupe à la fois du terrorisme et de la grande criminalité organisée, compte pas moins de 15 sections, 125 magistrats et 300 fonctionnaires. A défaut d’avoir une vision précise de toutes les affaires, le procureur surveille « le plus sensible ». Mais pas la garde à vue

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page