Karine Le Marchand dénonce le projet de loi agricole et interpelle Macron
Le présentateur de L’amour est dans le pré a vivement critiqué sur les réseaux sociaux le nouveau projet de loi agricole présenté mercredi 3 avril en Conseil des ministres.
Karine Le Marchand poursuit son combat pour soutenir le monde agricole. Après avoir rejoint un point de blocage en Seine-et-Marne fin janvier lors de la colère des agriculteurs, le présentateur de L’amour est dans le pré a vivement critiqué dans ses stories Instagram le projet de loi agricole présenté mercredi 3 avril en Conseil des ministres.
« Heureusement que je suis assise, heureusement je vais rire un peu des Grosses Têtes parce que maintenant je suis sur le cul », a-t-elle réagi.
« Je viens de lire le projet de loi agricole, la grande loi qui nous promet la souveraineté nationale et franchement je ne sais pas si je dois rire ou pleurer », poursuit-elle. « Il n’y a rien sur la rémunération des agriculteurs. »
« Vous n’avez pas compris la colère des gens »
« Aujourd’hui, il y a un salaire minimum en France. A quoi ça sert de dire qu’on va revaloriser les métiers agricoles et qu’on va créer une entité qui va aider les jeunes à s’installer si c’est pour eux de travailler 70 heures par semaine pour gagner 500 dollars ? »
Ce texte détournerait les jeunes des métiers agricoles et pourrait conduire à une situation dramatique pour la France, assure Karine Le Marchand : « Ils n’iront pas et nous mourrons tous sans ferme et nous dépendrons des pays étrangers pour manger cela qu’ils voudraient ». aiment nous vendre, aux prix qu’ils veulent nous vendre. »
L’animateur s’adresse ensuite au gouvernement et à Emmanuel Macron : « Je ne pousse pas à l’insurrection mais c’est des conneries. Je suis très en colère. Je n’ai rien contre vous, le gouvernement, mais je pense que vous n’avez pas compris la colère des gens. »
Karine Le Marchand a participé à la colère des agriculteurs fin janvier dernier. Elle a notamment déploré que la loi Egalim – censée améliorer la rémunération des agriculteurs et mieux promouvoir la production agricole – « ne soit pas appliquée ». « Ce n’est pas normal », a-t-elle dénoncé.