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Jean-Luc Mélenchon s’énerve contre Aurélie Casse dans « C l’hebdo »

Jean-Luc Mélenchon dans « C l’hebdo »
Capture d’écran

L’homme politique appartenant au parti politique La France Insoumise était invité ce samedi 22 juin sur le plateau de l’hebdomadaire dans le cadre des élections législatives.

Jean-Luc Mélenchon était invité ce samedi 22 juin sur le plateau de l’hebdomadaire « C l’hebdo » dans le cadre des élections législatives. Entre autres sujets, Aurélie Casse a choisi de revenir sur les phrases prononcées par l’invité. Y compris la déclaration très controversée où il affirmait que l’antisémitisme en France restait « résiduel ». Loin d’apprécier que ce sujet soit évoqué, l’homme politique de 72 ans s’est vite agacé, tantôt devant la chroniqueuse Natacha Polony, tantôt devant la présentatrice Aurélie Casse.

Après un échange tendu avec le journaliste politique au sujet de Léon Blum, Jean-Luc Mélenchon a très clairement haussé le ton sur le plateau de France 5. L’échange a naturellement débouché sur une autre phrase polémique prononcée par l’homme politique. Il a déclaré : « Quand Léon Blum devient chef du gouvernement en 1936, il n’est pas au niveau de Manuel Bompart, ni de Mathilde Panot ou de Clémence Gaieté. » Et même s’il prétendait que « sa langue lui a coûté cher » ou même que c’était un  » blague «  le candidat de la France Insoumise l’a catégoriquement démenti lorsqu’Aurélie Casse lui a demandé s’il regrettait ses propos. « Vous, journalistes, êtes le tribunal permanent qui fait regretter les condamnations. »

Aurélie Casse a ensuite tenu à rappeler les propos de Serge Klarsfeld, chasseur de nazis et historien de la mémoire juive, au sujet des prochaines élections législatives. Ce dernier a déclaré : « en cas de duel LFI et RN, je vote RN car LFI est un parti résolument anti-juif ». La présentatrice a ensuite interrogé son invité, lui demandant de réagir à cette déclaration et à d’autres commentaires allant dans le même sens.

« Je savais que ça se transformerait en piège ! »l’homme politique s’est échauffé tandis que son interlocuteur niait les accusations. « C’est mon procès, attends, je viens avec un avocat. » J’apporte mon dossier. Ce n’est pas une interview, c’est un procès. », a déploré Jean-Luc Mélenchon tandis qu’en face, Aurélie Casse ne s’est pas laissée interloquer. Déterminée à obtenir une réponse de son invité, elle a tenu à s’assurer que ce dernier était responsable des phrases qu’il avait prononcées et qu’il en assumait la responsabilité. « Arrêtez ça un instant, madame. Je répondrai à chaque phrase lorsque mon procès aura lieu. Si tu veux, je te propose ceci : on fait un grand show et c’est mon procès. J’aurai le temps de me défendre, de connaître les preuves contre moi. »

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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